Petits films pour grands réalisateurs

Annotation :

Alfred Hitchcock :

Œuvre d'une rare faiblesse, tout sonne faux, tout est mal maîtrisé, joué ou encore filmé. Hitchcock se perd totalement dans une histoire qu'il ne rend jamais intéressante et/ou émouvante.

Il dira même : "Le film a obtenu de très bonnes critiques mais je vous assure que j'avais réellement honte parce que tout cela n'avait aucun rapport avec el cinéma. les critiques louaient ce film et j'avais l'impression que j'étais malhonnête que je volais quelque chose"

Ils auraient pu être cité : L'Etau ou encore Laquelle des Trois.

Filmographie terminée.

Annotation :

Woody Allen :

Un Tramway nommé Désir du pauvre. Allen en reprend plusieurs éléments mais ne sublime rien, bien au contraire même tant cela sonne faux et en devient même irritant par moment.

Ils auraient pu être cités : Tout le monde dit I Love You, To Rome with Love...

Vus 36 sur 49.

Annotation :

Clint Eastwood :

Tellement larmoyant et académique... je n'en reviens toujours pas que c'est Clint derrière la caméra. Tout sonne faux et c'est là-aussi assez irritant, notamment le "jeu" d'Angelina Jolie.

Ils auraient pu être cités : La Sanction, Sully...

Filmographie terminée.

Annotation :

John Ford :

L'Immense Ford s'est ici perdu, racontant une histoire rarement intéressante et où il ne se passe pas grand chose.

Ils auraient pu être cités : La Route du Tabac, Sur La Piste des Mohawks...

Vus 35 sur plus de 150.

Annotation :

Steven Spielberg :

Un ratage énorme et ce dans tout ce que Spielberg entreprend. L'histoire est niaise, le sujet du racisme très mal traité, les acteurs guère convaincants et une réalisation mauvaise...

Ils auraient pu être cités : Cheval de Guerre, Indy 4, La Couleur Pourpre...

Filmographie terminée.

Annotation :

Billy Wilder :

Surement mon cinéaste favori, celui pour qui j'ai la plus grande estime et ce dernier film, remake de L'Emmerdeur, est clairement raté. Tout le monde semble fatigué, que ce soit lui ou les acteurs, et ils proposent un film mou, rarement drôle et pas très intéressant. C'est dommage car son avant dernier film, Fedora, aurait fait un magistral chant du cygne.

Ils auraient pu être cités : Aucun.

Filmographie terminée.

Annotation :

Martin Scorsese :

Légère déception pour cette œuvre qui, sans être désagréable, reste sans intérêt. L'hommage au cinéma et à Méliès est un peu lourd, indigne de Scorsese, et ni les personnages, ni l'histoire, ne sont particulièrement intéressants.

Ils auraient pu être cité : Aucun.

Filmographie terminée.

Annotation :

Akira Kurosawa :

Un chant du cygne mou, guère intéressant et parfois même grotesque. Kurosawa semble, comme son personnage principal, refuser de mourir, et il le retranscrit assez mal.

Ils auraient pu être cités : Le Plus Beau, Rhapsodie en Aout...

24 films vus sur 31

Annotation :

Howard Hawks :

La guerre a pu donné des films passionnants, notamment chez Hawks mais là c'est loin d'être le cas, notamment à cause d'une histoire de base pas intéressante, qu'il ne sublime jamais.

Ils auraient pu être cités : Brumes, Le Harpon Rouge...

23 films vus sur 46.

Annotation :

Francis Ford Coppola :

Son premier film, alors qu'il marchait encore sur les pas de Roger Coman, ne provoque jamais le frisson et les effets voulus. Il mélange plusieurs influences et se montre assez maladroit...

Ils auraient pu être cités : La Vallée du Bonheur, L'Homme sans âge...

19 films vus sur 24.

Annotation :

Robert Altman :

Une déception car il y avait vraiment matière à faire mieux. Quelques bonnes idées mais l'ensemble est bien trop confus et déroutant avec cette impression de regarder plusieurs scènes qui se succèdent sans vrai fil conducteur.

Ils auraient pu être cités : Docteur T et les femmes, Prêt à porter...

19 films vus sur 34.

Annotation :

John Huston :

Le géant américain se perd dans cette version de La Bible qui manque cruellement de nuance et d'intelligence. Jamais il n'offre sa vision à lui, ni une quelconque interprétation, c'est juste mou...

Ils auraient pu être cité : Plus fort que le Diable...

19 films vus sur 43.

Annotation :

Fritz Lang :

Ce film serait surement encore plus oublié qu'il ne l'est aujourd'hui s'il n'y avait pas le nom de Fritz Lang au générique et on est forcément déçu, on attend la patte et le génie du cinéaste Allemand mais qui ne vient jamais.

Ils auraient pu être cités : Lilliom...

17 films vus sur 41 réalisés.

Annotation :

Brian De Palma :

C'est confus, pas toujours bien écrit ni mis en scène et même assez ennuyant, une vraie ambiance faisant cruellement défaut.

Ils auraient pu être cités : Mission to Mars, Furie, Greeting...

17 films vus sur 29.

Annotation :

Ridley Scott :

Une oeuvre intéressante sur le papier mais terriblement maladroit sur grand écrant. Scott ne maîtrise pas grand chose, notamment le scénario et les acteurs sont en roue libre, ça en devient plus ennuyant qu'autre chose.

Ils auraient pu être cités : Hannibal, Legend, 1492...

16 films vus sur 23.

Annotation :

Paul Verhoeven :

Si on est loin de l'horreur cinématographique relayé par certaines critiques, Showgirls reste tout de même une grande déception dans le cinéma de Verhoeven, loin d'atteindre la maestra et l'intelligence d'une majorité de ses grandes oeuvres et on a du mal à voir où il veut en venir.

Ils auraient pu être cités : Aucun.

Filmographie terminée.

Annotation :

Tim Burton :

Un Tim Burton méconnaissable pour un film très vite oubliable où le réalisateur de "Ed Wood" se montre sans inspiration et livre un film assez plat, banal, convenu et trop rarement intéressant.

Ils auraient pu être cités : Planête des Singes...

15 films vus sur 19.

Annotation :

Claude Sautet :

Finalement, ce ne sera pas un succès pour Sautet, le poussant à se remettre à question et changer de style, ce qui va inaugurer une nouvelle vie cinéma pour lui, à commencer par Les Choses de la vie en 1970. En attendant, c'est toujours intéressant de découvrir l'Arme à gauche où, malgré de nombreuses maladresses, il bénéficie d'un immense Lino Ventura qui tient clairement le film sur ses épaules.

Ils auraient pu être cité : Bonjour Sourire.

Filmographie terminée.

Annotation :

Costa-Gavras :

Difficile de croire aux situations qu'il met en place et de s'y immerger tant tout frôle (et pas que) la caricature, l'excès et même la lourdeur. Tout est déjà vu, très superficiel malgré les intentions louables et importantes et il ne fait que répéter sous forme de long-métrage, et sans subtilité, toute la pourriture de ce monde à travers un schéma et des personnages jamais intéressants, ni aucune réflexion ou dimension.

Ils auraient pu être cité : Conseil de Famille.

14 films vus sur 19.

Annotation :

Jean-Pierre Melville :

Melville lui-même n'aimait pas ce film et ce n'est pas difficile à comprendre tant il ne se montre guère inspiré, ne faisant ressortir aucune émotion, ni atmosphère des enjeux et protagonistes, dommage.

Ils auraient pu être cités : Les enfants terribles, Un Flic...

Filmographie terminée.

Annotation :

John Carpenter :

Une fable semblant inspirée de E.T. un peu trop niaise et sans grand intérêt, malgré des bons interprètes.

Ils auraient pu être cités : Le village des Damnés

14 films vus sur 20.

Annotation :

Federico Fellini :

Si Federico Fellini a déjà su m'emporter dans son univers, ce n'est pas le cas ici où il se contente de filmer la débauche romaine sans atmosphère particulière, ni structure narrative et avec un certain ennui malgré un brillant travail esthétique et technique.

Annotation :

Don Siegel :

Don Siegel se lance avec Un Espion de Trop dans une oeuvre de commande nous renvoyant en pleine guerre froide mais il se montre trop flou, ennuyant et même sans âme, où il n'est pas aidé par le scénario et seule Lee Remick surnage un peu.

Annotation :

Michael Cimino :

Il se lance ici dans la biographie du hors-la-loi Salvatore Giuliano, sorte de Robin des bois œuvrant dans les années 1940 en Sicile et si l'oeuvre reste regardable, il commet de nombreuses fautes de goûts. Il ne fait preuve d'aucune nuance dans ce portrait, se montrant très manichéen et étant incapable de donner une réelle dimension, que ce soit émotionnelle, tragique ou puissante. Plusieurs séquences sont même assez grossière tandis que l'ensemble manque vraiment de crédibilités.

Annotation :

Tsui Hark :

Tsui Hark se lance dans le cinéma d'horreur pour une oeuvre étrange tant on ne reconnait pas le génial cinéaste. Ici il filme visiblement sans grande conviction, c'est plat, on s'en fout un peu de tout et il tombe même dans la lourdeur sentimentale. Quel dommage de voir la filmographie du génial auteur de Peking Opera Blues ou The Blade tombée aussi bas.

Annotation :

Bong Joon-ho :

Dès qu'il tourne à Hollywood, Bong Joon-ho a tendance à me décevoir et Okja, malgré sa première partie plutôt sympathique (avec en plus un cadre magnifique), en est un exemple. Plus le film avance, plus il devient lourd, que ce soit par sa morale, son humour ou sa lourdeur annihilant toute émotion ou presque.

Snowpiercer aurait pu être cité.

Annotation :

Wong Kar-Wai :

Une oeuvre plutôt brillante dans sa forme mais très décevante par son fond, où, malgré un aspect esthétique remarquable, Wong Kar-Wai peine à faire ressortir les émotions et l'intérêt pour les enjeux et personnages.

Annotation :

Warren Beatty :

En signant Rules Don't Apply, Warren Beatty revient dans ce siècle avec des méthodes à l'ancienne, mais sans grande inspiration, et ses épaules ne sont pas assez larges pour porter un tel projet, qui ici reste trop académique et dont les quelques aspects intéressants ne parviennent pas en faire oublier un manque d'intérêt et même un certain ennui.

Annotation :

Arthur Penn :

Arthur Penn livre un décevant chant du cygne, une oeuvre surprenante mais ne provoquant jamais les effets voulus, avec une ambiance perdant peu à peu de sa puissance et ne rehaussant jamais ce Dead of Winter, qui demeure tout de même intéressant dans ses pistes explorées.

Annotation :

Michael Curtiz :

Il y a bien des choses qui mon poussé à regarder Mon Père et Nous malgré sa réputation mauvaise et un anonymat total, d'abord Curtiz, puis le cadre du récit ou encore la jeune Elizabeth Taylor. Pourtant, et malgré ma bonne volonté, rien y fait, les personnages sont guère intéressants, parfois même insupportables, il n'y a aucune sensation ou réflexion, et le temps est parfois un peu long, dommage.