Vieux films chaudement recommandés

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Les paysages enneigés sont absolument splendides, les Indiens sont plus vrais que nature, et la chanson douce qu'on entend à plusieurs reprises dans le film donne à ce personnage déjà atypique un côté presque mystique. Robert Redford tient probablement là le plus grand rôle de sa carrière.

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Sorti un an après le mythique Laura d'Otto Preminger, "Péché mortel" est un des films emblématiques de la carrière de Gene Tierney. L'actrice à la voix suave incarne ici une femme à double facette, mi-ange mi-démon (la scène de la barque est d'une cruauté extrême).
La bande son d'Alfred Newman donne un souffle épique aux scènes qu'elle habille, et le Technicolor aux douces teintes bleutées est une vraie merveille.

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Largement considéré comme le chef d'œuvre de Max Ophüls, ce film plaira aux plus romantiques d'entre vous. Joan Fontaine est aussi crédible en adolescente pétrie d'amour qu'en mère de famille proche de la trentaine, et le couple qu'elle forme avec Louis Jourdan fonctionne à merveille.

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Un film très atypique sur la vie d'un cadre moyen dans l'Amérique des années 50.
Doit-il privilégier sa carrière ou se concentrer sur sa vie de famille ?
Un des meilleurs rôles de Gregory Peck.

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Même si vous êtes allergique au ballet, regardez ce film rien que pour son merveilleux Technicolor !

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Un Hitchcock comme je les aime, avec un suspense insoutenable.

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Ingrid Bergman m'a bluffé dans ce drame psychologique : tout au long du film, on la voit changer physiquement et mentalement sous nos yeux, et son Oscar obtenu en 1945 pour ce rôle est amplement mérité.
Techniquement, les clairs-obscurs de Joseph Ruttenberg sont magnifiques, et les rues vides plongées dans le brouillard épais donnent à ce thriller déjà oppressant une ambiance presque lunaire.

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Un film qui m'a réconcilié avec Vivien Leigh (elle m'avait exaspéré dans "Un Tramway Nommé Désir"). On pense évidemment à "Lettre d'une Inconnue" (le flashback amoureux, la scène de la gare) et à "Brève Rencontre" (l'amour impossible), mais aussi à la fin de "Vacances Romaines" (la scène des adieux).
La scène de la valse avec les bougies qui s'éteignent est absolument magnifique. Rien que pour ce grand moment de cinéma, vous vous devez de regarder ce film !

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50 ans avant Clint Eastwood et sa route de Madison, "Brève Rencontre" nous raconte l'histoire d'un coup de foudre impossible entre deux êtres que tout oppose.
Malgré ce pitch très mince, "Brief Encounter" est un film qui prend aux tripes.

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Burt Lancaster est phénoménal dans ce rôle de prêcheur cynique...
La scène dans l'église noire m'a donné des frissons.
Mais ce que je retiendrai de ce film, c'est surtout la jolie petite frimousse de Jean Simmons :)

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William Wyler signe une jolie réflexion sur l'influence néfaste que peut représenter l'argent dans une histoire d'amour naissante. Olivia de Havilland est exceptionnelle.

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Il s'en est fallu de peu pour que je mette un 9 à ce film. J'ai beaucoup aimé l'ambiance musicale de la Nouvelle Orléans. Le code du parfait gentleman m'a fait doucement sourire (les types qui se battent en duel pour des futilités...). Et bien évidemment, Bette Davis est géniale dans ce rôle de chipie tête-à-claques.

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Un véritable régal pour tout amateur de "vieux cinéma". En plus d'une photographie divinement sombre, ce film fait réfléchir sur le sort des femmes à Hollywood, une fois leur beauté fanée.

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La première heure de ce film noir est remarquable, et Fritz Lang mélange féérie et suspense avec une habileté inouïe. Edward G. Robinson est parfait dans ce rôle de spécialiste du crime qui oublie tout ce qu'il enseigne dès lors qu'il est confronté à un vrai cadavre. La tension est palpable, et malgré l'étau qui se resserre peu à peu autour du professeur rondouillard, Fritz Lang parvient à nous le rendre sympathique. Dexter, vous avez dit Dexter ?

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Je déteste les films de procès, mais là, il faut bien avouer que Gregory Peck est impeccable (d'ailleurs, le film aurait pu s'arrêter sur la fin du procès). Les enfants sont très bons (sauf dans la scène du commissariat où la gamine surjoue à mort), et par moments, on se croirait dans une production Amblin des années 80.

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Sûrement le plus grand film de James Cagney.
La fin est mythique.

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Un bon film, qui pêche un peu par sa durée excessive et son excès de contemplation.
Sarah Miles n'est que candeur et innocence, et la musique de Maurice Jarre magnifie de nombreuses scènes tournées sur la côte irlandaise.
John Mills, dans le rôle du benêt du village, est bluffant.

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La première heure s'apparente à un road movie durant laquelle le réalisateur nous en met plein la vue avec des paysages enneigés de toute beauté. Ensuite, le film change radicalement, et Anthony Mann délaisse la contemplation pour s'intéresser de près à la naissance d'une petite ville, avec ses séances d'intimidation et les divers jeux de pouvoir.
James Stewart est étonnant dans le rôle d'un personnage nihiliste qui refuse de montrer la moindre humanité à la société qui l'entoure.

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Ce western crépusculaire volontairement filmé en noir et blanc annonce la fin du mythe du Far West, avec son code moral et ses espaces infinis.
Kirk Douglas est étonnant de justesse dans un genre qui n'était à priori pas le sien, et dans ses mémoires, il estimera même qu'il s'agissait de son meilleur film.

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Une leçon de suspense signée Henri-Georges Clouzot. Si Vera Clouzot est très limitée dans le rôle de la femme trompée, tout le reste du casting est excellent, et les seconds rôles valent le détour (Jean Lefebvre, Michel Serrault, Pierre Larquey... et Johnny Hallyday !). La fin du film n'a rien à envier aux meilleurs thrillers d'Hitchcock, et que dire de ce twist...

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Paul Newman est épatant dans ce rôle de casse-cou alcoolique qui ne s'entend pas avec son père (un thème qui rappelle "La Chatte sur un toit brûlant"). Le reste du casting ne démérite pas (2 Oscars tout de même), mais à mes yeux, c'est Paulo qui méritait le plus la statuette dorée.

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Un film extrêmement bavard, limite théâtral, sur la vie d'une famille bourgeoise américaine.
Paul Newman y est exceptionnel, et comme souvent, la relation est conflictuelle avec son père.
Elizabeth Taylor n'est pas en reste, et pas une seconde on ne peut s'imaginer qu'elle avait perdu son mari durant le tournage.

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La scène de la barque, avec sa tension à couper le souffle, constitue ainsi l'un des sommets dramatiques du film, et sa réussite n'est due qu'au seul et unique talent de "Monty". Le couple qu'il forme avec Elizabeth Taylor fait partie de la légende du cinéma, et jusqu'à la dernière scène, on ressent toute la passion qui unit ces deux êtres. Notez que les scénaristes ont réussi à aborder le thème de l'avortement sans jamais le nommer, et on peut les féliciter pour ce subtil pied de nez à la censure alors en vigueur.

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Un magnifique western où les femmes tiennent le premier rôle.

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Robert Mitchum est exceptionnel dans ce film et il est 100 fois plus terrifiant que dans La Nuit du Chasseur. Que ce soit par sa gestuelle, ses regards malsains ou sa parfaite maîtrise de soi, il est incroyable dans ce rôle d'ex-taulard sadique. Gregory Peck, malgré toute la sympathie que j'ai pour lui, a bien du mal à tenir la comparaison, et les actrices qui jouent sa femme et sa fille sont très moyennes. Mais ce thriller offre son lot de scènes cultes (l'école, les marais), et selon moi, il s'agit peut-être de la plus grande performance de Robert Mitchum à l'écran.

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Ray Milland est exceptionnel, mais ça ne reste jamais qu'une histoire d'alcoolique en manque de bibine. J'aurais aimé une fin plus tragique, et visuellement parlant, le film a pris un méchant coup de vieux, avec sa chauve-souris en carton pendant la scène de delirium tremens :)

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Charles Laughton est formidable dans ce rôle de gros patron machiavélique qui se caresse sans cesse la moustache. Rien que pour sa voix, vous vous devez de regarder ce thriller des années 40 !