Walt Disney Studios en 2001

Annotation :

Sorti le 16 Février 2001 aux États-Unis.
Production: DisneyToon Studios.
Budget: 23 000 000 $.
Box-office mondial: 44 400 000 $.

AVIS:

Très grand succès auprès des enfants, la série de Walt Disney Television Animation, La Cour de Récré, a carrément eu droit à un film pour le cinéma mais pas pour conclure les aventures des écoliers bien que la morale semble être faite pour des adieux à tous ces personnages.
Chuck Sheetz, déjà à la tête de plusieurs épisodes de la série, reprend son rôle ce qui permet à tous les fans de vite retrouver leurs bases sans pour autant que les nouveaux spectateurs ne soient largués.
Pour autant, je suis moins friand du côté Simson rajouté à ce dessin animé qui fait un peu tâche au milieu de l'intrigue. Mais ça n'empêche pas de passer un bon moment. On rigole bien, les héros sont attachants et le divertissement est assuré.
Nostalgique.

6/10

Annotation :

Sorti le 25 Mai 2001 aux États-Unis.
Production: Touchstone Pictures / Jerry Bruckheimer Films.
Budget: 140 000 000 $.
Box-office mondial: 449 200 000 $.

AVIS:

Désireux de marcher sur le succès de Titanic, Disney et Jerry Bruckheimer font à nouveau appel à Michael Bay pour retranscrire les événements de l'attaque de Pearl Harbor à travers une superproduction aussi coûteuse (le budget demandé par Bruckheimer devait dépasser les 208 millions) que ratée.
Qu'est-ce que donnerait un film de Michael Bay si ce dernier n'en avait rien à branler et se contentait d'appliquer le cahier des charges du blockbuster ricain moyen? Ça donnerait Pearl Harbor.
Pendant 3 longues heures interminables, le pauvre spectateur va souffrir tout seul dans son siège. Tandis que la première heure nous expose une romance insipide et ennuyante, le film s'enterre tout seul dans son deuxième tiers nous bombardant d'erreurs historiques flagrantes, d'un patriotisme puant et d'un ton bien trop sérieux et mélodramatique qui finit rapidement pas nous casser les couilles. Et vu que Bay ne sait pas comment conclure son film sur une touche dramatique égalant l'oeuvre de Cameron, il va étirer son long-métrage sur une bonne heure supplémentaire avec un assaut totalement anecdotique et inutile ne servant qu'à faire pleurer les derniers spectateurs qui ont osé regarder cette daube jusqu'au bout et ridiculiser un peu plus les japonais.
J'ai pas mal d'affection pour le cinéma de Michael Bay mais Pearl Harbor est une véritable horreur et surtout un beau gâchis.

3/10

Annotation :

Sorti le 15 Juin 2001 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Animation Studios.
Budget: 120 000 000 $.
Box-office mondial: 186 100 000 $.

AVIS:

Véritable début du Troisième Âge Noir, Atlantide: L'Empire Perdu a été un four monumental à sa sortie causant des pertes d'argent et des changements de plan de dernière minute qui ont coûté cher au studio, ça en plus de s'être fait latté par la critique.
Il est vrai que les reproches faits au film sont la plupart du temps justifiés, à savoir les erreurs de ton, une histoire remplie de trous scénaristiques, une équipe de stéréotypes ou encore le character design hésitant mais Atlantide vaut très sincèrement le coup d'oeil.
Ne serait-ce que pour la tentative d'avoir voulu essayer une aventure épique dans le style de 20 000 Lieues sous les Mers. De plus, certains personnages sortent du lot, les décors sont superbes, les visuels sont grandioses et la musique est magnifique.
À découvrir au moins une fois.

7/10

Annotation :

Sorti le 3 Août 2001 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 26 000 000 $.
Box-office mondial: 165 300 000 $.

AVIS:

Garry Marshall, roi des comédies romantiques (ça ne veut pas dire BONNES comédies romantiques) se retrouve à la réalisation d'un Disney girly en 2001 avec l'adaptation de la série de bouquins Princesse Diaries. Quoi de plus normal pour un gars comme lui.
Et quoi de plus normal d'avoir affaire à un film peu engageant et dune montagne de clichés à n'en plus finir. Si vous ne supportez pas ce genre de films pour filles, Princesse malgré Elle va vous faire hurler de douleur tant son scénario est ridicule, enfile les stupidités et ne se centre que sur la beauté et l'allure de la princesse sans jamais explorer son rôle de dirigeante.
Mais je vais être franc, je n'ai pas non plus passé un moment horrible devant. Je veux dire, j'adore Anne Hathway et Julie Andrews donc vu que le film est uniquement sur elles, il y a un minimum d'intérêt dedans. De plus, les deux actrices font vraiment de leur mieux pour faire vivre leurs personnages.

4/10

Annotation :

Sorti le 5 Octobre 2001 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 25 000 000 $.
Box-office mondial: 18 000 000 $.

AVIS:

On connaît tous le gag culte du gamin pensant qu'il va déménager et profitant de ses dernières heures dans sa ville d'enfance pour semer la pagaille jusqu'à ce qu'il se rende compte qu'il reste dans le quartier et doit affronter les conséquences de ses actions. Ce qui marche en une planche de BD ne fonctionne pas du tout en un film d'1h20. À part salir de fond en comble l'image du système éducatif américain, Le Grand Coup de Max Keeble ne sert à rien. C'était l'époque où Disney abandonnaient les petits films tous publics innocents pour des étrons mode branché et cette comédie réalisée par l'incompétent notoire Tim Hill est sûrement une des pires. Ce truc n'a pas sa place au cinéma, ses coupures brutales et retouches par ordinateur en guise de transitions sont plus destinées à un produit Disney Channel, de même pour ses angles de caméra hideux et sa photo toute laide. Quitte à engager des yes-man, choisissez-en un qui sait filmer. L'écriture de cochon est si lamentable que la fin est une torture et la direction d'acteurs toute moisie vient nous achever sur l'heure. La même année est sorti La Cour de Récré qui était bien plus cinématographique et mieux écrit. Préférez-le lui à cette purge.

2/10

Annotation :

Sorti le 12 Octobre 2001 aux États-Unis.
Distribution: Miramax Films.
Budget: 11 000 000 $.
Box-office mondial: 14 694 904 $.

AVIS:

Sorti pour la première fois à Hong-Kong en 1993, Iron Monkey semble plus ou moins s'assumer comme un prequel à Il Était une Fois en Chine bien qu'il n'ait pas été vendu en étant relié à ce dernier.
Tandis que Tsui Hark est à la production (on peut ainsi dire co-réalisation), Yuen Woo-Ping se charge de mettre en scène le combat d'Iron Monkey, sorte de Zorro du XIXème siècle en Asie, contre un gouvernement corrompu ne cherchant qu'à maximiser ses profits quitte à laisser sa population mourir de faim.
Sujet déjà assez intriguant sur le papier, il n'en devient que plus intéressant lorsqu'interviennent dans le récit un jeune Wong Fei-Hung et son père Wonk Kei-Ying (incarnée par un excellent Donnie Yen). Dès lors, les souvenirs de la saga de Tsui Hark remontent et l'orgasme est atteint en voyant un Fei-Hung petit format battre des bandits à lui tout seul sur le Main Thème du personnage. Du génie!
Pour autant, le film n'oublie pas de se centrer sur le docteur Yang Tianchun et sa femme et même là, c'est de l'excellent travail. Les deux personnages sont incroyablement sympathiques et leur arc scénaristique offre plusieurs moments bien drôles et de scènes mémorables.
Ça plus le fait que les chorégraphies sont, comme d'habitude, très réussies et l'action intense, Iron Monkey est un super moment de cinéma qui ne laissera personne indifférent.

8,5/10

Annotation :

Sorti le 2 Novembre 2001 aux États-Unis (avant Monstres & Cie).
Production: Pixar Animation Studios.

AVIS:

Présenté un an plus tôt à Annecy, Drôles d'oiseaux sur une ligne à haute tension a une portée bien plus comique que le dernier cartoon Pixar mais en juste 3 minutes, il arrive sans mal à bien faire rire le spectateur grâce à ses "drôles d'oiseaux".

8/10

Annotation :

Sorti le 2 Novembre 2001 aux États-Unis.
Production: Pixar Animation Studios.
Budget: 115 000 000 $.
Box-office mondial: 577 400 000 $.

AVIS:

Après les jouets et les insectes, c'est au tour des monstres de devenir les nouvelles stars du grand public.
Premier film Pixar non-réalisé par John Lasseter mais par Pete Docter, Monstres & Cie poursuit avec succès la période de gloire de Pixar Animation Studios.
L'aventure proposée ici est un vrai rafraîchissement! Redéfinissant le rôle des monstres et leur don de faire peur à tous les bambins, le nouveau-né des Studios Pixar s'ouvre sur une mise en place très intelligente qui ne cesse d'enchaîner bonne idée sur bonne idée avec toujours plus d'efforts techniques et plus de recherches.
Les humains ont enfin droit à un rôle plus important via la mignonne Bouh et l'écriture ne souffre de quasiment aucun reproche.
Une réussite!

8,5/10