C'est le sentiment principal après la lecture complète (et c'est important de le dire!) de cette oeuvre.
Mon édition comptait environ 400 pages, et j'ai lutté pendant les 120 premières pour ne pas abandonner. Le style ne me plaisait pas du tout, je m'ennuyais et un copain (peut-être devrais-je en changer!) m'a dit que les lourdeurs descriptives et ce que j'appelle le "non-récit" disparaitraient petit à petit et que je trouverai enfin un peu "d'animation". Ce fut le cas.
Mais cette première partie ultra descriptive sur la société totalitaire de 1984, certes visionnaire pour un ouvrage de 1949, était tellement lourde! J'ai eu l'impression de multiples répétitions. Ensuite le personnage de Winston n'était pas très attachant et le sentiment d'identification n'a pas opéré chez moi. Bref, ennui, ennui et toujours ennui. J'ai mis très longtemps à lire ce livre qui a certaines qualités sur le fond, mais trop de défauts sur la forme à mon goût. Je peux comprendre qu'il soit une référence par rapport à la société dans laquelle nous vivons et vers laquelle nous nous dirigeons, mais la hype oublie un peu trop, à mon avis, les énormes défauts de l'oeuvre.