En 1984, dans une société au régime totalitaire ou le simple fait de penser différemment est un crime. Une dictature, dirigée par un dénommé Big Brother, s’est installée depuis la révolution qui a eu lieu une vingtaine d’années auparavant. Un monde où toute les formes de liberté sont négligées, tous les faits et gestes des gens sont observés et si leur comportement dérive, ne serait-ce qu’un petit peu, de ce lui proscrit par le parti unique, alors les « criminels » sont arrêtés voir dans certains cas exécutés. Big Brother observe tout ce que les gens font, d’où vient le slogan « Big Brother vous regarde ». Cela va si loin qu’une simple réaction à un sujet peut suffire à les faire arrêter.
Winston Smith, travaillant à au ministère de la vérité, est un homme que le parti n’avait jamais dérangé plus que ça. Cependant tout au long du roman Winston se détache de plus en plus de la façon de penser proscrite par le parti unique. Il va donc devenir « criminel de la pensée » et tenir son journal dont nous pourront lire certains extraits. Son opposition au régime ne durera pas indéfiniment car il sera assez vite repéré, arrêté, torturé, pour être enfin remis en liberté, totalement brisé.
L’une des choses qui a attiré mon attention était que la propagande est une chose tant utilisée par le parti unique que cela ne ressemble presque plus à de la propagande mais à un lavage de cerveau qui sert à constamment contrôler la population. Le fait qu’ils ne puissent pas éteindre les « télécrans » a comme suite logique qu’ils entendent même de la propagande durant leur sommeil, ce qui est plus du conditionnement hypnopédique qu’autre chose.
Contrairement aux choses qui se répètent plus ou moins dans les différentes œuvres d’anticipation, le novlangue a vraiment marqué la richesse des idées de George Orwell. Cette idée d’inventer une langue tellement simple et tellement dirigée sur les idées du parti. Que cela rend impossible de penser autrement que ce que proscrit le parti, car ça serait tout simplement impossible d’utiliser des mots pour exprimer ces idées, puisque les mots n’existent tout simplement pas. Cette idée m’a vraiment fasciné par sa simplicité (c’est compliqué tout en restant simple) et par sa justesse.
En conclusion, je trouve que le roman est très intéressant à lire, les personnages sont attachants, le fait que même que la pensé ne soit pas libre est autant terrifiant qu’intriguant, pour finir, même si la plupart des idées mises en avant par Orwell sont du revu, il y a tout de même des choses comme le novlangue ou encore les télécrans qui donnent à ce récit ce dont les autres manquent un petit peu.
Critique de Alain_Terrieur