J'aime les zombies ! Que dis-je, j'adooore les zombies ! En série, en film (encore plus) mais j'avoue qu'en roman, j'ai un peu plus de mal. Disons qu'en littérature, je ne vais pas naturellement vers ces personnages au demeurant charmants (hum...). Pourquoi ? Parce que j'ai une peur primale de tomber sur ce qui s'apparenterait à de la bit lit version zombie et je fais partie des gens pour qui il ne faut pas déconner avec les zombies ! Vu ce qui est arrivé aux vampires ces dernières années en littérature, j'ai de quoi avoir quelques craintes...
Bon mais alors "Comment j'ai cuisiné mon père, ma mère et retrouvé l'amour" c'est comment ? Bon, vous aurez tous noté qu'il y a le mot "amour" dans le titre et que "zombie" et "amour" au même endroit c'est "un peu" antinomique ! Ai-je bien fait de le lire tout de même ? OUI !
Andy, zombie solitaire de part sa condition ressemble à un gosse qui explore la vie. Du jour au lendemain, il passe de la vie à trépas option "mort-vivant", avouez que c'est flippant et quelque peu déstabilisant... Comment "mort-vivre" dans une société qui vous rejette ? Là est toute la réussite de ce présent roman à mon sens. Au delà du fait qu'il soit drôle ou amusant, c'est vraiment la notion de problème sociétal qui m'a charmée dans cette lecture. Facilement transposable à d'autres problématiques plus actuelles et moins fantaisistes, on suit le parcourt d'Andy dans une soif de justice social complètement What The Fuck mais tellement compréhensive.
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