Grosse déception. J'aime tellement Giotto que ce moyen format avec ses belles illustrations constituait une petite promesse.

Malheureusement, le style du texte m'a très rapidement lassé. L'auteur passe un temps considérable sur une même idée qu'il répète et précise à l'envie. Or cette envie est elle même étirée presque sans fin.

Le style est riche, ce n'est pas là le problème, mais il est parfois alambiqué. Les phrases ne me plaisent pas. Je ne dis pas qu'il est mauvais, mais juste qu'il me gêne. J'aurais préféré plus de simplicité.

Mais peut-être que Marcelin Pleynet aurait alors peiné à remplir les cases? Je répète, j'ai le sentiment qu'il remplit l'espace, qu'il écrit pour remplir, pour remplir, encore et encore, restant sur une idée pendant 50 lignes. Or ces idées ne méritent pas toujours qu'on s'y attarde. Passer je ne sais combien de lignes sur la contemporanéité de Giotto et Dante justifie-t-il de devoir répéter les vers du poète. On s'attend à ce qu'il fasse le pont sur les thèmes du poète et non sur le fait qu'ils se soient bel et bien rencontrés. Souvent je me suis demandé quel était l'intérêt de tel ou telle précision.

Aussi en suis-je venu rapidement à ressentir cette lecture comme une épreuve. Et par conséquent à m'éloigner de la magie de Giotto. Dommage.
Alligator
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le 23 oct. 2013

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