Dans un empire Romain fictif teinté de quelques touches médiévales sévit un guerrier super badass qui trucide tout le monde sur son passage. Avec ce genre de héros certaines scènes et notamment les combats sont assez jouissives du moins dans un premier temps, ensuite on se lasse des exploits trop énormes réalisés avec une telle facilité. Le gars génocide quasiment tout un peuple au fil de son glaive et s'en sort sans une égratignure, on le met dans une arène il défonce tout le monde, on le met dans l'armée il défonce tout le monde, si on le mettait sur Mars il défoncerait tous les Martiens.
L'intro entre d'emblée dans le vif du sujet en narrant l'enfance de notre bulldozer au sein d'une caserne de gladiateurs en recourrant aux ellipses pour aller à l'essentiel. Le style est fluide, il y a pas mal d'action et les personnages sont bien caractérisés même si assez random pour le genre. C'est donc plaisant à lire malgré un héros qui tronque tous les rapports de force.
Son ascenssion sociale express pistonné à un grade supérieur à chaque nouveau chapitre est tout aussi incohérente même si elle est justifiée par le rôle important joué par la propagande militaire via l'édification d'une figure de héros de guerre modèle. Certains mécanismes se devinent à l'avance mais il ne s'agit pas d'une écriture à suspense avec cliffhangers de fin de chapitres obligatoires.