le 3 mars 2019
L'âge de glace
Lu dans le cadre du Prix du Meilleur Roman Points (jurée) Novembre 2020, - 6° C Dylan, un grand gaillard tatoué et barbu, projectionniste, quitte Londres après la faillite de son cinéma d'art et...
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Aux fins fonds de l’Ecosse, à Clachan Fells, dans un parc de caravanes, la vie s’organise. C’est que l’ère glaciaire annoncée depuis longtemps est là. Le thermomètre descend en flèche et chacun se prépare à l’inéluctable, comme des naufragés échoués là par hasard et qui attendent la dernière vague qui les emportera.
Au milieu d’une faune hétéroclite et farfelue, voire carrément maboule, vivent là Constance et sa fille Stella, en train de virer transgenre, avec dans le cœur encore assez de place pour accueillir Dylan surgi un matin avec les cendres de sa grand-mère dans un Tupperware et celles de sa mère dans un pot à glace.
Malgré l’imminence de l’horreur qui se prépare, personne ne semble perturbé outre mesure, on bricole, on installe un poêle, on fait l’amour et on boit du gin.
Un singulier roman à l’opposé des récits post-apocalyptiques. D’abord parce que celui-ci se déroule avant mais surtout parce qu’on n’y trouve pas ces comportement égoïstes et agressifs, emprunts de violence, qui caractérisent le genre. Cette communauté continue à vivre en harmonie avec la nature même dans ce qu’elle a de plus terrifiant.
Une écriture envoûtante et contemplative, sans accroche ni style particulier mais qui fascine par sa simplicité, nette et claire comme un morceau de glace.
Créée
le 12 déc. 2019
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le 3 mars 2019
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