Stefan Zweig est un auteur autrichien juif, qui a été docteur en philosophie à vingt-quatreans (!!!!) et qui s'est suicidé avec sa femme vers l'age de soixante ans, après être allés s'exiler au Brésil suite au nazisme qu'il ne pouvait plus supporter...
J'ai été beaucoup plus enthousiaste au début de ce livre, ça commençait bien... Une femme quitte son mari et ses deux enfants après avoir rencontré un homme l'espace de quelques heures... Quelques heures ont suffi. Naît alors un débat entre une petite communauté autour d'un déjeuner pour discuter ou plutôt juger le choix et le comportement de cette femme. L'auteur y apporte un point de vue philosophique sur l'amour, l'instinct, les émotions enfouies, le paraître... etc. un débat qui m'a fascinée donc !
Mais ça n'a pas duré plus que quelques misérables pages. En effet, la principale histoire du livre tourne autour d'une autre femme. Une femme de soixante ans qui raconte son histoire, une histoire un peu semblable. Comment elle était prête à tout quitter, quelques années auparavant, après avoir passé vingt-quatre heures avec un étranger.
C'est peut-être une nouvelle qui a dû en émouvoir plus d'une (et peut-être plus d'un) à l'époque, c'est à dire au début du 20ème siècle (1927, année de parution), alors que les femmes vivaient dans l'ombre de leurs maris, dans une grande soumission, et très peu de passion... mais aujourd'hui, cette nouvelle se noie dans la banalité. Heureusement qu'elle est courte.