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Mon troisième Adrien Tomas, déjà !
Après avoir découvert le style pour le moins efficace d’Adrien Tomas avec La geste du sixième royaume et Engrenages et sortilèges (la chronique sera publiée en septembre sur le blog), j’étais très tentée par Zoomancie. Pourquoi ? Eh bien, parce que l’intrigue est basée sur la relation homme/animal. Honnêtement, il ne m’en fallait pas plus pour attiser ma curiosité !
Je remercie donc les éditions Lynks d’avoir accepté ma demande de service presse, j’ai passé un très bon moment de lecture !
Quand l’humanité est envahie par la colère…
…le monde part à vau-l’eau. C’est justement cette idée que l’auteur a souhaité exploiter dans son nouveau roman. Et croyez-moi, ça fait froid dans le dos ! En effet, seul un tiers de la population mondiale a survécu aux guerres, révoltes et catastrophes climatiques. Néanmoins, cela ne signifie pas pour autant que les survivants sont heureux ; hormis quelques privilégiés, ils se disputent les rares ressources disponibles, prêts à tous les affrontements.
Adrien Tomas tire ainsi la sonnette d’alarme grâce à un scénario effrayant de réalisme. Le message qu’il souhaite faire passer est essentiel pour de jeunes lecteurs !
Une intrigue à plusieurs voix
Le récit raconte les déboires quotidiens de plusieurs adolescents qui, comme on s’en doute, seront amenés à se rencontrer. Ils sont bien entendu différents des uns des autres, cependant ils ont tous un point commun : la colère qui les anime, mais qui tend à s’atténuer au contact des animaux. Baleine, araignées, okapis et chat sauvage constituent donc des personnages à part entière, même si je les ai trouvés trop en retrait.
Ma préférence va à Spider, le zoomancien lié aux araignées, car c’est par son biais que l’on fait les plus grandes découvertes. En outre, son indépendance lui permet de se sortir de situations inconfortables à maintes reprises.
Entraînée en un claquement de doigts !
Un univers intéressant, des personnages attachants, ajoutez à cela une intrigue dynamique, et vous obtenez un véritable page-turner. Il faut dire que l’utilisation du présent et de la première personne y participe fortement.
Toutefois, c’est le côté thriller de l’histoire qui m’a définitivement convaincue, car je ne m’y attendais pas. Ce fut une très bonne surprise, même si ce n’est pas mon genre de prédilection. Par contre, la fin m’a paru un peu trop abrupte, mais ce n’est pas bien grave.
En bref, avec Zoomancie, Adrien Tomas signe une nouvelle réussite !