On est clairement sur un livre écrit par un adolescent bourgeois pour des adolescents bourgeois (je dis ça en étant moi même un adolescent de la petite bourgeoisie). Alors c’est sûr que c’est bien écrit pour le jeune âge de l’autrice, mais l’histoire reste assez ridicule bien qu’on ait un espoir que le récit tombe dans la satire, chose qui n’arrivera jamais, Françoise comme Cécile n’ayant visiblement pas envie de se remettre en question. La fin utilise un procédé intéressant, en nous laissant dans le flou, mais seulement pour trois pages (c’est quand même dommage d’attendre 150 pages pour un twist tenant sur une simple dizaine). Cela dit, on ressort de ce livre en ayant un espoir que Sagan écrive des histoires à la hauteur de son écriture.