SensCritique a changé. On vous dit tout ici.

Au Gour noir, il y a les Volny, les parents, taiseux voire violents, le grand-père, taiseux aussi, les quatre enfants, un peu taiseux sauf Luc, un peu différent, un peu simplet, un peu perdu... Les quatre frères et sœur se créent un monde loin du village, de ses habitants, de sa centrale et de Joyce, le patron de tout et tout le monde.
Une histoire rude et sombre, qui rappelle les précédents romans de l'auteur mais aussi, j'ai trouvé, les derniers romans de Cécile Coulon ou Sandrine Collette, même rapport dur à la nature, à la campagne et à ses gens, même rudesse et en même temps une écriture de toute beauté, très travaillée et qui embarque.
Je regrette seulement les quelques longueurs vers le milieu du roman, j'ai failli me lasser, alors que le style me plaisait, mais j'ai trouvé que l'histoire maquait un peu de rebond.
Globalement, un roman très réussi tout de même, qui s'ancre dans une veine bien particulière.

Nadouch03
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Lus en 2020

Créée

le 10 oct. 2020

Critique lue 220 fois

Nadouch03

Écrit par

Critique lue 220 fois

1

D'autres avis sur Buveurs de vent

Buveurs de vent

Buveurs de vent

le 13 nov. 2020

Vue imprenable sur la vallée

Western, conte et roman social : Buveurs de vent est tout cela à la fois, créant une atmosphère fuligineuse, dans une vallée isolée que personne ne semble pouvoir quitter autrement que les pieds...

Buveurs de vent

Buveurs de vent

le 30 nov. 2020

L'équipée malaise

Cela avait pourtant bien démarré. Je retrouvai dans les pages d'ouverture de Buveurs de vent ce qui m'avait séduite dans le précédent, l'excellent Né d'aucune femme : le souffle romanesque et...

Buveurs de vent

Buveurs de vent

le 16 oct. 2020

Nouveau coup de maître

Dans cette vallée coupée du monde, la vie tourne autour du barrage, de la centrale hydroélectrique et de la carrière, propriétés du puissant et tyrannique Joyce. Pourtant, par une sorte d’effet...

Du même critique

Sur les chemins noirs

Sur les chemins noirs

le 22 mars 2017

Amère déception

Après sa chute d'un toit, Sylvain Tesson est esquinté, défiguré, affaibli. Il décide de traverser la France à pied pour se requinquer. Son itinéraire devra passer le plus possible par les "chemins...

En attendant Bojangles

En attendant Bojangles

le 18 juin 2016

Eloge de la folie douce, un peu raté...

Ah là là, qu'est-ce qu'elles ont ces petites "pépites", ces "découvertes à ne pas louper", ces "révélations de l'année", à me décevoir presque systématiquement ? Je le pressentais un peu, pour tout...

Les Années

Les Années

le 26 juin 2015

Instantanés de 68 années

Quelle plume ! Annie Ernaux a le chic pour capter et retranscrire les instantanés d'une époque, pour écrire une ambiance, pour dire un vécu à la fois universel et éminemment intime. Elle choisit...