Cent ans de solitude, c'est l'histoire de la famille Buendia, qui va fonder un village en Colombie au XIXè siècle, et tout le roman suivra cette famille durant cent ans, pour le meilleur et pour le pire.

Ce qui est intéressant dans ce livre, c'est qu'il décrit un contexte assez original et témoigne d'une culture très différente de la nôtre, mais assez intéressante, et le tout évolue petit à petit. Le village subit les guerres civiles, avec les revolucion, voit apparaitre le chemin de fer, la culture occidentale, l'industrie, et si tout n'est probablement pas rigoureusement exact,cette évolution est quand même très instructive.

Cent ans de solitude, c'est aussi une fable de la vie, qui rappelle un peu la Bible, avec les protagonistes qui sont de moins en moins purs et vivent de moins en moins longtemps au fur et à mesure. Et pourtant, on ressent souvent un côté redondant, parfaitement voulu, qui tend à montrer que tout est finalement cyclique. Et que tel enfant fera la même erreur que ses aïeux sans même le savoir, pour enfoncer toujours plus sa famille dans la décadence.

C'est aussi un livre très riche de par ses personnages, variés, hauts en couleur et vraiment bien développés, qui apporteront de la diversité au récit grâce à leurs rêves et idéaux souvent opposés, et le fait qu'on les suive de leur naissance jusqu'à leur mort renforcera l'attachement du lecteur à ces protagonistes un peu étranges.

Et pourtant, lire ce livre fut presque un calvaire. Trop long ? Je ne pense pas (et la fin est d'ailleurs incroyablement réussie) Trop descriptif ? Pas vraiment. Trop fouillis ? Pour peu qu'on puisse visualiser l'arbre généalogique, pas de problème. Mais ce livre est vraiment trop lent dans sa narration, et a tendance à se perdre dans des anecdotes, enrichissantes pour la construction des personnages, mais vraiment ennuyeuses à lire, et l'histoire semble jamais n'avancer, à part quand un protagoniste décède. Pour autant, c'est quand même un livre plein de bonnes idées et vraiment marquant, mais je ne pense pas être capable d'avoir envie de le relire un jour, ce sera donc 6/10.
Floax
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le 3 mai 2012

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