Dans la forêt de Jean Hegland tisse un récit post-apocalyptique où l’effondrement de la civilisation sert de toile de fond à une réflexion sur la résilience. Loin des clichés du genre, l’histoire brille par la force du lien entre les deux sœurs et une écriture immersive. Seul bémol ? La survie m’a paru trop facile.
Comment débute le livre ?
Nell commence à rédiger un journal sur un carnet vierge offert par sa sœur. En effet, c’est Noël, mais un Noël pas comme les autres. Il n’y a pas de dinde rôtie, pas plus que de chants joyeux. Elles sont seules. Le lendemain, Eva danse et Nell lit l’Encyclopédie, en regrettant tout ce qu’elle a jeté et qui lui serait bien utile.
Après la mort de leur mère, des coupures de courant ont commencé, de plus en plus nombreuses jusqu’à ce que l’électricité cesse tout à fait. L’essence a disparu, plus de téléphone, plus d’internet, elles sont isolées du monde.
Quant à leur père, il faudra attendre pour savoir ce qu’il est devenu.
Qu’en ai-je pensé ?
Je l’ai lu avec plaisir, même si je ne suis pas fan de la thématique effondrement de la civilisation. Dans la forêt, à travers ses personnages pose cependant une question claire. Dans le cas d’une telle catastrophe, devrons-nous continuer à nous accrocher à notre vie passée, en espérant qu’elle revienne ? Ou alors devrons-nous tourner la page et entamer une nouvelle existence ?
Je n’ai pas compris l’utilité de certaines scènes. Par ailleurs, la survie des deux sœurs m’a paru un peu miraculeuse parce que Nell n’a aucun mal à trouver des plantes pour se nourrir ou se soigner.
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