Extorsion
le 1 juin 2015
Alors c'est ça James Ellroy ?
J’ai trouvé assez peu d’intérêt à ce déballage vulgaire et autoréférencé, de James Ellroy. Suffisamment court pour se laisser terminer, « extorsion » ne vaut de mon point de vue pas...
SensCritique a changé. On vous dit tout ici.
Du style, quelques pages et de l'inachevé
L'histoire de Fred Otash narrée par Ellroy à la première personne, avec l'objectif de déblatérer les pires saloperies possibles sur les stars d'Hollywood de la grande époque, dans un contexte d'anti-communisme et de pudibonderie de bon aloi, voilà qui constitue assurément un programme des plus alléchants.
Le souci, c'est que, si on retrouve bien le style et la patte Ellroy, bah c'est que ce n'est pas un livre, mais un hors d'oeuvre, une entrée. C'est quelques pages pour nous faire patienter avant Perfidia. C'est toujours sympathique mais trop court pour instiller une réelle ambiance et c'est dommage et gâcher une aussi belle cartouche pour faire un simple petit coup marketing.
Extorsion est cependant un bon indicateur, Ellroy peut ne pas faire forcément des énormes pavés en trilogie, il pourrait également nous pondre un petit recueil de nouvelles qui pourrait se révéler fort sympathique, si les histoires ne sont pas, comme ici, sous-dimensionnées.
4
Écrit par
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Mes lectures 2015
Créée
le 1 juin 2015
Critique lue 315 fois
D'autres avis sur Extorsion
Extorsion
le 6 avr. 2014
J'étais Fred Otash, [...] mercenaire et démoniaque deux ex machina
Avec Extorsion, Ellroy revient sur la vie mouvementée d'un des principaux personnages de sa monumentale trilogie Underworld U.S.A., à savoir ce bon vieux Freddy, ex-flic 100% véreux. L'intérêt...
Extorsion
le 19 juil. 2015
American Tabloïd
Au rayon de la foire de l'american tabloïd, Ellroy convoque ses sbires pour une revue people enjouée et putassière rose bonbon acidulée au cyianure du Hollywood des années flonflon. Freddie Otash,...
Du même critique
Le Grand Partage
le 27 déc. 2015
Même ma mère a hésité à partir.
Voilà. Malgré l'ignoble Aladin par Kev Adams et le supplice des quatre fantastiques , il aura fallu attendre les tout derniers jours pour se taper la pire purge de l'année 2015, montrant bien que...
Men in Black : International
le 12 juin 2019
Plus réchauffé que refait
Il va falloir songer à faire cesser cette nouvelle mode Hollywoodienne de « prendre un film, mettre une madame et refaire exactement comme celui d’avant mais en moins bien ». Mais pas aujourd’hui,...
L'École est finie
le 13 août 2018
Enième manifeste pour la suppression du CNC
L’école est finie nous joue le syndrome du grand partage (donc en gros si vous n’avez pas le temps : piétiner allègrement le message qu’on voulait faire passer par une réalisation et des personnages...
