Il est évidemment très difficile de noter une biographie, d’autant plus quand celle-ci aborde des sujets si délicats. Ce qui est admirable avec l’auteure que je ne connaissais pas avant d’entendre parler de son livre, c’est qu’elle laisse le lecteur se faire sa propre idée de la situation. À aucun moment (en dehors du tout dernier chapitre) ne nous dit-elle ce qu’il faut penser. Elle décrit simplement la vie d’une enfant star Nickelodeon, et franchement, ce n’est pas très à beau à lire. Si les chapitres courts nous tiennent en haleine, ils ont aussi la fonction de nous faire tourner la page rapidement en nous demandant ce qui peut bien se passer ensuite. Comment est-ce que les choses peuvent continuer à s’envenimer ? Et bien croyez-moi, elles le font, et beaucoup. L’écriture est fluide, le style très direct, dans les chapitres de la partie “after” certains passages sont très descriptifs et j’ai moins apprécié ces moments, même s’ils étaient dans la continuité du reste. Le titre et la couverture laissent peu à penser beaucoup d’humour ou de second degré, mais je dois dire que je ne l’ai pas vraiment ressenti. C’est tout de même bien la première fois que je me dis tout du long d’un livre “vivement qu’elle meure” et ce titre est bien loin d’être un simple titre accrocheur voué à vendre des livres.