Le livre « l’étranger » de Albert Camus est un livre suivant le quotidien de Meursault, personnage indifférent à la vie et interactions sociales, presque vide.
Le roman s’ouvre sur le décès de la mère du protagoniste, qui l’affectera, mais d’une manière absurde. Il reçoit l’événement mais ne pleure pas, n’est pas abasourdi, il est indifférent.
La compagne de Meursault, Marie, le demande pour époux, lui, n’en voit pas l’intérêt, ça ne le touche pas, la encore, il est indifférent.
Sur la plage, il tire sous prétexte du soleil et sable brûlant qui lui tourmentaient les idées, lorsque l’arabe sort son couteau, meursault, tire, une fois, puis attend quelques secondes pour se remettre à tirer 4 fois. Sans être capable d’expliquer cet acte, car il en était toujours indifférent, il fut condamné à se faire couper la tête sur la place publique.
Il attendait ce jour, sans émotion, sans crainte, simplement lui, et son indifférence au monde, le vide en lui qui faisait de lui qu’il était Meursault. Lorsque ce jour arriva, il pensa à sa maman, pour la première fois depuis son décès et pour la dernière fois, lorsque son heure était venu de la rejoindre. Il quitta son indifférence pour la première fois et quitta ce monde à la même occasion.
Vivre dans cette société avec des attachement particuliers n’était peut être pas imaginable pour le protagoniste et la mort était libératrice pour Meursault.
J’ai remarqué que le fais qu’Albert Camus utilisait le therme « maman » à chaque fois que meursault était venu à la cité apportait un sentiment enfantin, de confort, comme si il avait quitté ses rapports au monde après avoir quitté son enfance.
Le livre aborde surtout le deuil d’une manière peu commune (l’absurdité de l’indifférence) et c’est ce que j’en ai aimé.