Un grand pouvoir entraîne... rien du tout...

J'avoue: avant de traîner sur SC, je n'avais jamais entendu parler de Robert Silverberg.
Certainement une question d'oreille (interne ou non), tant le monsieur semble être un maestro de la SF.
Alors pour faire clair, lire L'oreille interne, c'est un peu comme mater un bon Marvel qui serait réalisé par les frères Dardenne.
Non, être un mutant télépathe ce n'est pas "cool".
Non lire les pensées de ses contemporains ne rend pas beau beau, ni désirable, ni même riche. Encore moins heureux.
C'est Dark, c'est triste, c'est puissant. Parce que du coup, ce que Silverberg nous explique, c'est que l'accomplissement personnel est une question de transformations et non de capacités. On peut avoir de bonnes cartes et ne rien en faire.
Avec son personnage incroyable et ses jeux de narration maitrisés, Silverberg nous donne le pouvoir de pénétrer le cerveau de Selig.
Le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est pas joli joli.
D'ailleurs, moi non plus, je n'en ferai pas grand chose de ce pouvoir.
Par contre, qu'est ce que ça m'a plu de m'en servir...

juliendumas33
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Livres lus en 2015 (avec commentaires)

Créée

le 13 sept. 2015

Critique lue 261 fois

1 j'aime

juliendumas33

Écrit par

Critique lue 261 fois

1

D'autres avis sur L'Oreille interne

L'Oreille interne
Linu
6

Bof.

Silverberg, j'aime sa plume depuis longtemps. J'aime son choix des mots, sa narration (ici très particulière, mais toujours exemplaire) efficace, le rythme rapide et enlevé de ses phrases, leur effet...

Par

le 29 nov. 2015

6 j'aime

L'Oreille interne
Nonivuniconnu
9

Critique de L'Oreille interne par Nonivuniconnu

Avant toute chose, j'aime bien dégager le "concept béton" d'un roman SF. Celui de L'Oreille Interne, dont l'intrigue prend place dans les années 70, c'est la télépathie. Sujet bateau ? Ce serait...

le 23 juil. 2011

5 j'aime

L'Oreille interne
Florentin
8

Tout dans la tête

Entre les losers magnifiques chers à Monsieur Toussaint Louverture et les névrosés et obsédés à la Woody Allen, voici David Selig, un type tout à fait oubliable, qui traine lentement sa vie dans New...

le 18 nov. 2015

2 j'aime

Du même critique

Gone Girl
juliendumas33
4

Amy Elliott Dunne - Un jour après le film -

Nick et moi (grammaire correcte) sortons du cinéma bras dessus bras dessous, singeant les quelques couples éprouvettes éclos lors de cette séance du Vendredi soir. Nous n'échangeons pas le moindre...

le 12 oct. 2014

20 j'aime

9

World War Z
juliendumas33
6

Et au milieu coule une rivière de Zombies...

Autant vous le dire de suite, ceux qui ont détesté World War Z m'énervent presque autant que ceux qui l'ont adoré. Que n'ai-je pas entendu depuis l'annonce de l'intention de Brad Pitt, via son...

le 5 juil. 2013

8 j'aime

12

Cloud Atlas
juliendumas33
8

Brumeuse humanité

"A part", vous avez dit "à part"? Difficile de mettre dans une case un film qui se déroule sur cinq siècles, plusieurs planètes, et mixe les genres en racontant plusieurs histoires là où les films...

le 1 avr. 2013

6 j'aime