Peu importe le contenu, peu importe le style, peu importe les adjectifs épouvantés de la gauche et de la bien-pensance à son égard, peu importe le but d'Eric Zemmour exprimé à travers la parution de ce livre, je soutiens l'ouvrage, je soutiens l'homme. Comment peut-on encore faire la fine bouche ? Il s'agit du seul candidat crédible à l'élection présidentielle depuis des décennies qui ose affirmer que l'immigration doit cesser complètement et que l'islam est une religion dangereuse et mortifère pour la France (et l'Europe). Sur ces deux axes, je suis entièrement d'accord et depuis des lustres. Ne pas soutenir une telle opportunité politique quand cela fait des années que nous pleurons pour avoir gain de cause dans les médias est tout simplement criminel. Quand la France devient une prison à ciel ouvert et que notre culture et notre peuple disparaît petit à petit, c'est aussi criminel. Le vivre-ensemble est un mythe, cela n'a jamais fonctionné et les preuves du dysfonctionnement de cet état de fait s'accumulent de jour en jour. Observez les pays non-musulmans en Europe de l'est, au Moyen-Orient ou en Asie du sud-est où l'islam a pénétré et fait son nid : cela se termine à chaque fois par la guerre. Et croyez-moi, nous aurons tôt ou tard la même chose si nous n'opposons pas une résistance, au moins de principe, au moins politique, à cette paralysie mentale qui nous ligote, à ce suicide collectif en temps réel qui rend les Français historiques incapables de jugement critique sur ce qu'il se passe sur leur sol comme si notre système immunitaire était défaillant.
Je ne rentrerai pas dans les détails de ce qui est dit dans La France n'a pas dit son dernier mot car ce ne sont que des anecdotes politiques compilées racontant les renoncements et autres accommodements raisonnables de la classe politique française à l'égard du sujet de l'immigration et du grand remplacement. Sans en avoir la preuve (en partant du principe qu'il dit la vérité), nous le savions tous déjà. C'était du bon sens. Ce livre permet surtout à Eric Zemmour de s'afficher en "sauveur", en homme de la situation, en expliquant qu'il a le bon diagnostic depuis trente ans et que pendant ces trois décennies on l'a diabolisé et méprisé, parfois écouté attentivement, mais sans jamais traduire politiquement le fruit de ses analyses par manque d'audace, de courage et surtout par peur de l'isolement social. La gauche a réussi le tour de force d'interdire le sursaut patriote en expliquant que "le nationalisme, c'est la guerre", que défendre son pays et ses valeurs, c'est être un franchouillard replié sur soi-même. L'étiquette sociale l'éducation et l'auto-censure feront le reste...vous connaissez la musique. Ce chantage permanent à l'extrême-droite, aux heures les plus sombres, en d'autres termes, à Adolf Hitler, est résolument terminé. A la bonne heure !
Petits conseils aux jeunes (15-25 ans) qui passeraient par ici : ne laissez plus rien passer dans les discussions entre amis, au boulot, en soirée, en famille. La moindre critique facile et inconsistante de la France et de son histoire doit être sanctionné. Ne laissez plus les gens s'adonner à la culpabilisation facile des Français, au jugement délétère à l'emporte-pièce de notre pays. Réagissez, contestez, refusez, calmez-les. C'est à leur tour désormais d'avoir peur d'exprimer tout haut leur opinion, en particulier quand celle-ci favorise la détestation de soi et le déclin culturel et intellectuel de la France. Quand vous doutez de la légitimité d'une telle action, rappelez-vous ceci : il n'existe aucun peuple au monde actuellement sur cette Terre et dans l'histoire de l'humanité, qui œuvre quotidiennement à sa propre disparition, à sa propre destruction. Pire, qui s'en réjouit ! Personne ne fait ça. Personne ne jubile de disparaître collectivement. Vous aimez la diversité ? Très bien. La France et les Français participent de la diversité et de la beauté de ce monde. Restons Français, soyons fiers de nous-mêmes, ne disparaissons pas. Vivons collectivement comme tels. Et non, nous ne sommes pas une entité éthérée fondée uniquement par la politique. La France n'est pas uniquement un contrat, c'est aussi une réalité charnelle, bien concrète : culture culinaire, paysage, christianisme, monuments, façon d'être au monde, rapport à l'amour et aux femmes, littérature etc. Bien évidemment, c'est tout à fait consciemment que mon discours épargne toute nuance, tout relativisme pour la simple et bonne raison qu'il faut désormais mettre dans la tête des gens une ligne claire à suivre et que l'urgence nous commande. Je rejoins Zemmour sur ce point, sans dramaturgie, sans violence, sans attiser la haine ou accentuer une peur irrationnelle, il s'agit d'une question de vie ou de mort pour notre peuple. Sortez de chez vous, regardez les gens qui marchent dans la rue et vous comprendrez ce qu'il se trame ici, silencieusement depuis tant d'années, dans le plus grand des calmes et avec la complicité des élites qui ont permis cela.
Enfin j'encourage tous les citoyens abstentionnistes par dépit (et je les comprends car j'en fais partie) à aller voter pour Zemmour en 2022. Courage !
"La France s'est mise dans un processus de soumission invraisemblable, elle s'humilie piteusement alors que personne à ma connaissance ne le lui demande, et surtout pas de s'humilier de cette façon wokienne, s'agenouiller dans la boue, se couvrir la tête de cendres, déchirer ses vêtements, se taillader les veines.
La crainte de désespérer la banlieue et la peur de la guerre civile, du séparatisme et des représailles des gardiens de l'islam ou des parrains de l'islamisme n'expliquent pas tout. On croirait que la France s'est engagée dans un processus de conversion volontaire qui ne dit pas son nom. A moins que par un mécanisme de compensation psychique elle remplace le christianisme qu'elle a chassé par la porte par un islam arrivé par la fenêtre. Malraux l'avait dit : le XXème siècle sera religieux ou ne sera pas. Moi j'y vois aussi du sexe : l'islam est jeune, vigoureux, infatigable le christianisme vieux, faible, les Français qui aimaient tant la bagarre et la bagatelle regardent ça avec lubricité et regret.
Ce qui s'est passé le 13 novembre est un acte de guerre d'une violence inouïe auquel la France présidente a répondu par des larmes et des lamentations. Ce faisant, elle a humilié son peuple, sa police et son armée, et signé sa fin. [...] Le scénario le plus probable est la guerre civile, avec à terme la libanisation du pays ou son algérianisation qui est un mix entre dictature militaire et dictature islamiste."
Boualem Sansal, dans Le Figaro du 12/11/2021.