Ce roman fait l’emphase sur le journal d’un prisonnier écrit dans les dernières 24 heures de sa vie. Il détaille ses expériences du verdict à l’exécution, durant une période de 5 semaines. Nous ne connaissons pas son identité mais ce dernier semble marié et a une fille de trois ans, qui grandira malheureusement sans figure paternelle. Il est alphabétisé, comprend quelque peu le latin, est bien éduqué et porte sur lui une chemise en batiste, synonyme de son aisance financière. Il intègre malgré lui le Bicêtre, assiste au départ mortifère des bagnards vers Toulon dans une atmosphère macabre puis est anéanti dans le froid, la souffrance physique et émotionnelle lente et l’humiliation publique patente.
Dans le même registre, lire "Claude Gueux" du même auteur.