HAHAHAHAHAHAHA (rire de dément minou, de dément).


Pourquoi ? Parce que Peter Farris revient enfin !


Mec, j'avais bouffé Dernier appel pour les vivants. Mais genre bouffé comme quand t'as une putain de fringale de cuite et que tu tombes sur les chocolats de Noël que tu te gardais pour une super occaz.


Du bon gros pulp des familles, pas de fioritures, ça gicle à tout va. T'es pris dans un trip façon Breaking Bad encore plus loco loco, ambiance sud des states, avec les habitants cramés de Géorgie à la clé. Limite tu vois la saison de Weeds (fais un effort, c'est pas si vieux que ça Weeds, si.. ?) qui s'passe au Mexique ? Bah presque pareil.


On commence direct le récit par une chasse à la femme (dézo ch'peux décemment pas dire chasse à l'homme vu qu'on parle de Maya et que l'adrénaline et l'angoisse s'allient en force pour nous niquer les nerfs comme jamais). Maya va être recueillie par Leonard, un espèce de vieux bootlegger en phase de rédemption, qu'a des choses à se faire pardonner, qui vit reclus et dont l'excentricité se tient (entre autre) à taper la discut' avec un mannequin de femme qui s'appelle Marjean.


Genre le plan que t'adores lire, voir en film, pour passer un pur moment, mais que tu pries pour que ça t'arrives jamais dans ta vie, même une fois pour rigoler et vivre des aventures.


Souvent on avertit les lecteurs, bah voilà. T'as de quoi mettre du très lourd dans tes mains, mais malgré tout hyper bien construit, de quoi ravir tes pulsions sanguinaires (une fois de temps en temps, histoire de pas jeter dans le Rhône* le gars dont la tronche te revient pas)


*tu peux remplacer le Rhône par la Seine ou une rivière, la mer ou l'océan à coté desquels t'es, tkt je me formaliserai pas, juré craché.


krpt.


(attends j'm'essuie la main sur la poche arrière de mon bloudjine)


Enfin bref, si tu veux t'accorder une bonne marrade, un boost de lecture, un peu comme quand t'as envie de te faire le petit tarantino de l'année après t'être tapé les films à voir selectionnés par Arte et Telerama bah tu peux direct allonger la monnaie pour Le Diable en personne.


Rah putain qu'ça fait du bien !

LouKnox
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Harder, better, stronger. Gallmeister (mon Amérique coup de coeur)

Créée

le 3 juin 2020

Critique lue 98 fois

Lou Knox

Écrit par

Critique lue 98 fois

D'autres avis sur Le Diable en personne

Le Diable en personne
domisolinde
9

Noir c’est noir … mais il y a de l’espoir !

Un vrai roman noir comme je les aime! Et qui m’a donné envie de lire d’autres ouvrages de Peter Farris, à l’écriture nerveuse et profondément humaine. Au menu : Une description minutieuse d’une...

le 21 nov. 2023

Le Diable en personne
ellenbooks
8

Le Diable en personne

Enfermée dans un coffre de voiture, Maya se sait en bien mauvaise posture. Prostituée, elle en a entendu un peu trop de la bouche de son client numéro un, le maire d’une ville de Géorgie du Sud. Un...

le 30 nov. 2021

Le Diable en personne
DavidRumeaux
8

Le diable en personne !

Il y a parfois des romans qui n’inventent rien, mais qui sont tellement bien écrit, tellement inscrit dans leur genre, qu’ils parviennent à être ultra prenant… Une jeune femme de 18 ans, Maya,...

le 4 sept. 2020

Du même critique

Réinventer l'amour
LouKnox
8

Critique de Réinventer l'amour par Lou Knox

Comme pour chaque essai de Mona Chollet que j'ai pu lire, c'est assez difficile pour moi de donner mon avis sans passer par un vécu perso, d'assimiler chaque phrase, chaque situation en se comparant,...

le 23 sept. 2021

13 j'aime

Ci-gît l'amer
LouKnox
8

Critique de Ci-gît l'amer par Lou Knox

Comment soigner l’amertume ?

 C’est curieux comme le sujet d’un essai philosophique peut s’appliquer en temps réel au lecteur sur l’essai en lui-même. 

 J’essaye de clarifier ; compte tenu de...

le 16 janv. 2021

12 j'aime

2

Les Aérostats
LouKnox
4

Critique de Les Aérostats par Lou Knox

Ce qu'est bien avec Nothomb, c'est quand ses histoires à problèmes de bourges qui s'occupent de bourges et qui se gargarisent de références littéraires de bourges, ça dure pas trois plombes. On...

le 27 juil. 2020

12 j'aime

5