"Sur un paquebot reliant New-York à Buenos Aires, une partie d'échecs entre deux passionnés que tout oppose et que le jeu réunit. Une partie à la fois envoûtante et dérisoire aux allures de confession..."
Comment ai-je découvert ce livre ? Mon édition de la nouvelle Lettre d'une inconnue comportait également cette nouvelle
Mon avis : Après avoir lu et complètement adoré Lettre d'une inconnue, j'ai décidé d'enchaîner directement avec une autre nouvelle de Stefan Zweig que je possédais. De prime abord, ce n'était pas celle qui me tentait le plus puisque je ne sais pas jouer aux échecs, et que ce jeu ne m'intéresse pas spécialement. Cependant, pas d'inquiétude si vous ne connaissez rien aux échecs, la plume de Stefan Zweig reste complètement accessible à l'heure actuelle, et est simple à comprendre. Dans cette courte nouvelle d'une soixantaine de pages, nous prenons part à une partie d'échecs sur un bateau à travers les yeux du narrateur qui observe mais ne participe pas au jeu. Durant la première partie de cette nouvelle, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans le récit que j'ai trouvé relativement long. Par la suite, arrive Monsieur B., un joueur d'échecs méconnu, mais extrêmement doué, qui va prendre part à la partie. A partir de ce moment-là, le récit prend un réel intérêt, mais prend également une tournure plus dure, plus tragique et plus bouleversante. Cette partie se concentre presque essentiellement autour de la vie de Monsieur B. qui se confie au narrateur sur son passé, ce qui nous permet de comprendre pourquoi il s'y connaît tant en jeux d'échecs. Je préfère ne pas vous en dévoiler plus, au risque de trop vous spoiler. Je vous conseillerais juste de vous renseigner un minimum sur la vie de Stefan Zweig durant la Seconde Guerre Mondiale avant la lecture de cette nouvelle car elle a encore plus d'impact sur le lecteur quand on la replace dans son contexte historique.