Six ans après avoir lu le Loup des steppes, j'aimerais écrire sur celui que je considère encore comme étant mon livre préféré, car cet exemple illustre parfaitement mon rapport aux livres et à la lecture.
Car on retient du Loup des steppes sa modernité, ses réflexions, sa philosophie, sa vision de la bourgeoisie et de la société allemande de l'époque, mais c'est pas mon cas.
Par contre, six ans après, je sens encore l'odeur de térébenthine du parquet ciré que décrit Henry Haller et je me remémore toujours les lumières féériques de la soirée festive d'Hermine et Henry.
J'aime avoir des images et des sensations en lisant. C'est peut-être dommage de les privilégier aux réflexions et aux propos du livre, mais c'est ce que je souhaite conserver du Loup des steppes.