C'est l'histoire d'une veuve qui va se reconstruire après une parenthèse irlandaise aussi houleuse que salvatrice.Ce roman écrit en moins de deux cents pages se lit facilement et la psychologie de ses personnages n'est ni trop simple ni trop compliquée. Le contenu ainsi que le style d'Agnès Martin-Lugand (dont le patronyme est long comme le titre de son livre) rappelle une certaine Anna Gavalda.Avec elle, elle partage la même concision, l'envie de faire naître un univers sans s'étendre ou se répéter.C'est un plaisir pour le lecteur de naviguer dans la tête de Diane,narratrice du récit de sa propre vie,qui tâtonne et se connaît trés bien.Elle a un côté "Gémeaux" où l'heureux paradoxe est une manière de vivre possible et permanente. De Paris à Mulranny, Diane va se bonifier surtout en prenant le temps d'écouter ses propres respirations.Le retour à soi-même est un passage nécessaire pour celui qui veut chanter à nouveau sa vie.
Specliseur
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Mes lectures 2014 (suite liste Locke)

Créée

le 3 sept. 2014

Critique lue 260 fois

1 j'aime

3 commentaires

Specliseur

Écrit par

Critique lue 260 fois

1
3

D'autres avis sur Les gens heureux lisent et boivent du café

Les gens heureux lisent et boivent du café
amarie
9

A lire en buvant un café

Difficile d'avancer quand on a perdu des êtres chers, quand on vit dans les souvenirs. Comment, quand on vit à trois apprendre à vivre seule du jour au lendemain parce que la mort et le destin en ont...

le 23 sept. 2013

23 j'aime

5

Les gens heureux lisent et boivent du café
BabethMamba
3

Vous m'auriez dit que c'était du Levy, je vous aurais cru.

"Les gens heureux lisent et boivent du café"... Quand j'ai lu ce titre lors de ma promenade hebdomadaire à la Fnac, je me suis dis tiens, c'est assez avant-gardiste.. un peu culotté, mais la...

Par

le 27 févr. 2015

16 j'aime

3

Du même critique

Eiffel
Specliseur
8

Un biopic alternatif remarquable

Ce qui marque d’entrée dans Eiffel est la qualité des scènes d’époque du côté de Bordeaux où de Paris. Martin Bourboulon effectue une mise en scène épatante où chaque détail compte. Les extérieurs de...

le 13 oct. 2021

40 j'aime

Paddington
Specliseur
7

Un petit ours débonnaire dans un film drôle et optimiste

Je comprends mieux pourquoi nos voisins britanniques ont une affection si particulière pour Paddington.Ce petit ours péruvien et déraciné qui débarque à Londres a déjà un regard naïf mais pas tant...

le 14 déc. 2014

25 j'aime

3

Les Frères Sisters
Specliseur
5

Le western: pas un background pour Jacques Audiard

Quand j’ai lu,comme beaucoup de monde,que les Frères Sisters était une proposition de John C Reilly au réalisateur,j’ai commencé à avoir quelques doutes sur la nature de ce film pas véritablement...

le 20 sept. 2018

19 j'aime