Avec Les lendemains qui chantent, Arnaldur Indridason tisse un roman où s’entrelacent enquête policière et espionnage en pleine Guerre froide. L’ambiance sombre et les personnages profonds captivent, mais les multiples investigations m’ont demandé une attention accrue.
Comment débute le livre ?
Un homme et une femme veulent vendre une Lada hors d’usage à des Russes qui les achètent volontiers. Ils se rendent sur le port pour rencontrer les marins d’un chalutier qui doit appareiller d’ici peu. Malheureusement, ils arrivent trop tard et se font rabrouer. De plus, ils semblent que le bateau ait déjà acquis une Lada.
En Autriche, après avoir skié toute la journée, un homme s’inquiète devant son chocolat chaud. En effet, son ami Pétur a disparu et on a retrouvé sa voiture. Impossible que Pétur ait abandonné son fils. Cette disparition est-elle liée à leurs manigances à Pétur et lui ? Le bar étant plein, une quinquagénaire demande si elle peut s’installer à sa table.
À Reykjavik, le corps de Skafti, disparu depuis les années 1970 vient d’être découvert. Un homme avait été condamné pour son meurtre.
Qu’en ai-je pensé ?
Plusieurs intrigues se mêlent dans ce livre et à cela s’ajoutent des allers et retours dans le temps. Par conséquent, la lecture nécessite de s’accrocher.
De plus, Les lendemains qui chantent n’est pas seulement un roman policier, mais aussi un roman d’espionnage. Des personnages s’avèrent travailler pour les Russes alors que d’autres œuvrent contre eux.
Enfin, comme souvent chez Arnaldur Indridason, l’histoire est très sombre.