Avec Les Mouches, il m'est arrivé ce que je crains de temps en temps lorsque je lis une pièce de théâtre : trouver que ça manque de rythme.
Ça vient évidemment de moi et si j'avais vu la pièce jouée, je n'aurais pas eu le même sentiment. Mais le fait est là, ma lecture a été laborieuse et ce malgré la portée politique et la dimension tragique de cette histoire.
J'ai bien aimé l'idée que Sartre se réapproprie le mythe grec antique des Atrides et ce jeu autour de l'identité des personnages, à quel point leur destin aurait été différent s'ils portaient leur véritable nom.
Je comprends que la pièce soit appréciée, j'ai préféré Huis clos et je ne regrette pas d'avoir lu Les mouches, mais je n'ai pas été aussi captivé par ce que je lisais que ce que j'espérais.