C’est la 1ère enquête du jeune policier Erlendur. Le rythme est assez lent, très progressif. Pas d’éclats. Les rondes de nuit de l’équipe de 3 jeunes policiers. Et, parallèlement, l’enquête que suit le personnage sur la noyade d’un clodo, qui a l’air accidentelle. Et aussi ses états d’âme, pourquoi il est sans cesse préoccupé par les disparitions, les gens qui disparaissent en montagne, en mer ou dans la ville. Il tisse lentement la toile des indices et des pistes. Il interroge calmement. Il est mélancolique, il n’arrive pas à s’engager dans l’histoire d’amour qui s’offre à lui (il se mariera tout de même avec Haldora puis la quittera). Il a un côté hors du temps. Et il y a aussi des petites remarques qui nous paraissent exotiques ou étranges, vu que ça se passe dans cette île éloignée de l’Europe, dans les années 60. Il y a la télé chez certaines personnes qui sont hypnotisées, sinon c la radio. Le mot pizza est nouveau. Ça boit sec. C’est la misère et la difficulté du froid meurtrier. Assez sinistre et tristounet l’ambiance, mais intéressant quand même. C’est un personnage qui est suivi dans de nombreuses autres enquêtes. Celui-ci est le plus intéressant.