Dramatique histoire d’amour impossible qui ronge jusqu’au dernier espoir de vie ici-bas d’un être qui pourtant « voyait naître un paradis à chaque pas ». L’histoire en soi n’a rien de bien extraordinaire mais la douleur de Werther pourrait bien vous peiner. Ce que je retiens surtout de ce livre c’est la plume de l’auteur et les différentes idées sur la vie qu’il parsème tout au long du roman : le bonheur à travers les choses simples ; la satisfaction vis-à-vis de ce que l’on possède déjà; profiter du moment présent sans se tracasser du passé; réflexion sur la mauvaise humeur; la supériorité de coeur et du comportement sur le reste; etc. Ainsi, ce livre est bien plus qu'une tragique romance; c'est une ode à la Vie, à la Nature, à la communion de l'Homme et de cette dernière.
Quelques citations du livre qui m’ont plu :
« La solitude de ces célestes campagnes est un baume pour mon coeur, dont les frissons s’apaisent à la douce chaleur de cette saison où tout renaît. »
« Depuis ce temps, soleil, lune, étoiles, peuvent s’arranger à leur fantaisie; je ne sais plus quand il est jour, quand il est nuit : l’univers autour de moi a disparu. »
« L’homme tout entier est là debout, devant la face de Dieu, comme un puits tari, comme un sceau qui a une fuite. »