Lettre d’une inconnue Zweig

Lettre d’une inconnue de Stefan Zweig .

Ce livre est en réalité un lettre , une lettre d’amour d’une femme , qui a passée sa vie à penser à un homme et qui lui a dédié sa vie ,mais lui ne l’a reconnaît pas .Nous avons l’impression que cette femme n’a su vivre que pour lui , n’a su réfléchir qu’à cet amour déchu .

Cependant on remarque une analyse des vices , des agissements et du tempérament que peut avoir un homme qui n’a en réalité que vécu à travers les désirs des femmes qu’il a côtoyé .

J’ai trouvé cette lecture poignante mais quelques fois un peu angoissante et qui m’a mise un peu mal à l’aise à certains moments. La nouvelle analyse d’un côté , un amour maladif , obsessionnel d’une femme envers un écrivain et d’un autre l’égoïsme d’un homme qui a côtoyé de nombreuses femmes.

J’ai soulevée durant ma lecture plusieurs aspects positifs, notamment la finesse et la fluidité de l’écriture de Zweig qui permet une immersion totale , où le lecteur ressent toutes les émotions que l’auteur veut nous transmettre comme l’isolement de le femme et le dévouement totale de cette dernière .

D’un point de vue plus négatif , j’ai trouvé la fin prévisible, dès les premiers instants le lecteur devine le dénouement de l’œuvre et le fait que cette lettre ne changera rien au destin de l’amour non réciproque.L’idée que l’amour est une fatalité inévitable et que la narratrice ne peut jamais s’en libérer peut sembler démodée . Ce manque d’évolution du personnage principal peut frustrer certains lecteurs qui préféreraient une héroïne plus résiliente.

Lettre d’une inconnue est un récit très touchant qui parle d’un amour à sens unique avec une intensité impressionnante. Zweig écrit avec une grande finesse, et on ressent vraiment les émotions de cette femme qui a aimé en silence toute sa vie. L’histoire est belle et triste à la fois, mais elle peut aussi sembler un peu frustrante : l’héroïne ne cherche jamais à tourner la page, et son amour finit par la détruire. C’est un livre qui fait réfléchir sur l’amour et l’oubli, et même si on peut ne pas être d’accord avec la vision qu’il en donne, on ne peut pas rester indifférent en refermant ce livre.

« Pour lui elle n’est qu’une femme parmi d’autres , pour elle , il est tout »