SensCritique a changé. On vous dit tout ici.

Soljenitsyne, contrairement à Primo Levi, décide de parler d'une journée banale d'un zek fictif : Choukhov. Un personnage totalement normal, loin du romanesque de César qui, lui, est inspiré d'un vrai détenu que l'auteur à côtoyé. Avec une langue familière de camps, Soljenitsyne nous plonge au milieu de ces prisonniers dans leur quotidien, sans sentimentalisme, sans essayer de choquer. La journée d'Ivan Denissovitch est tout à fait banale, comme les trois milles six cent cinquante deux autres de sa peine.
Et le plus stupéfiant c'est cette dernière réplique de Choukhov qui prouve toute la force de l'oeuvre : ''Je suis ravi, c'était une bonne journée".
JimAriz
7
Écrit par

Créée

le 4 nov. 2012

Critique lue 976 fois

JimAriz

Écrit par

Critique lue 976 fois

4

D'autres avis sur Une journée d'Ivan Denissovitch

Une journée d'Ivan Denissovitch

Une journée d'Ivan Denissovitch

le 3 oct. 2012

Bienvenue au goulag

Une journée type dans un camp de travail du zek (prisonnier) Ivan Denissovitch Choukhov, du lever au coucher, entre courbatures, travaux forcés, entraide entre forçats et maigres repas. La grande...

Une journée d'Ivan Denissovitch

Une journée d'Ivan Denissovitch

le 23 août 2013

Critique de Une journée d'Ivan Denissovitch par Francis Del Luccin

Historiquement, ce témoignage est incroyable dans sa description du quotidien avec un ton banale, un peu détaché, mais dont la vérité transpire à chaque ligne. Et c'est peut être ça qui fait que, en...

Une journée d'Ivan Denissovitch

Une journée d'Ivan Denissovitch

le 4 nov. 2012

Critique de Une journée d'Ivan Denissovitch par JimAriz

Soljenitsyne, contrairement à Primo Levi, décide de parler d'une journée banale d'un zek fictif : Choukhov. Un personnage totalement normal, loin du romanesque de César qui, lui, est inspiré d'un...

Du même critique

Cannibal Holocaust

Cannibal Holocaust

le 6 nov. 2011

Une horreur sans nom

Cannibal Holocaust est très vite devenu archi-culte grâce aux nombreux scandales qu'il a suscité. Interdit aux moins de 16 ans dans sa version censuré. Accusé d'avoir réalisé un snuff-movie, le...

Restless

Restless

le 24 sept. 2011

Une douceur...

Ah ! Le cinéma de Gus Van Sant, ces images, ces musiques qui bercent ces adolescents en marge de la société... C'est cette fois-ci traité avec beaucoup de légèreté malgré l'image de la mort ambiante...

La Mouette

La Mouette

le 5 avr. 2013

Critique de La Mouette par JimAriz

"Je suis une mouette" s'écrit Nina en toute fin de pièce. En effet, elle et tous les autres personnages de cette pièces incroyable de Tchekhov, ne sont rien d'autres que des mouettes. Des oiseaux...