Une vie de merde

Bah ouais, quand on nait dans une famille d'oisifs, qui passe son temps à dilapider l'argent surement gagné durement par grand-papy en exploitant plus pauvres que soi, tout en regardant de haut le petit peuple, faut pas s'attendre à devenir une génie. Du coup on fait rien de sa vie, on se marie avec le premier tocard venu (ouais je vais spoiler à mort), et forcément ça se passe pas bien, surtout que tout le monde baise comme des lapins, sauf la gentille héroïne qui est trop pure pour ça vous pensez bien (j'ai cru comprendre qu'un moment elle a eu chaud quelque part, mais pas sur d'avoir bien compris le délire).

Et comme on a toujours pas décidé d'allumer un peu le cerveau, histoire de bien perpétuer le gêne de la débilité de la famille, on pourrit la vie de son fils, en faisant passer son vide émotionnel avant son besoin d'éducation. Bravo Jeanne bien joué. Meurt avec feu.

Bref c'est peu dire que je me suis pas du tout identifié à cette cas sociale, et sa famille de nuisibles.

La palme à la tante mystérieuse, qui en fait sert à rien (ou ptete au voisin loup-garou qui tue des cabanes et des gens dedans à bout de bras, avant de complétement disparaitre du récit). Le mérite de Guy de Montpassant c'est d'avoir réussi à deviner un siècle à l'avance le contenu des skyblogs/facebook de maintenant. Et je dois reconnaitre que la plume est bonne et facile d'accès. Puis ça crache un peu sur la religion, ça fait toujours plaisir.