Ce n’est vraiment qu’au troisième épisode où j’ai commencé à rentrer dans Bodyguard.C’est une série dont on doit s’imprégner pour l’apprécier. Le tout est de mettre en perspective le glissement sur lequel le showrunner veut bien nous entraîner. D’un contexte terroriste à une machination politique contre une ministre de l’Intérieur anglaise, le rapport n’est pas si grand et pourtant... Bodyguard nous présente un ensemble de circonstances où la menace apparente cache une réalité bien plus odieuse.Le point de vue est très osé mais dérangeant car il décrit une démocratie bien malmenée et plutôt pourrie dans ses coulisses.Rien que le nom prédestiné de la ministre de l’intérieur anglaise (Montague en hommage à William Shakespeare) aurait dû nous interpeller.Car il annonçait le tempo de la série truffée de tragédies et de complots. Le personnage du garde du corps marque par sa posture d’homme bon face à un monde déclinant.C’est un homme remportant l’adhésion car il nous conforte vraiment que l’humanité a besoin de veilleurs pour ne pas sombrer.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Des séries et des hommes
Créée
le 23 nov. 2020
Critique lue 99 fois
D'autres avis sur Bodyguard
Jed Mercurio a transposé dans "Bodyguard" les principales qualités de sa précédente (et excellente) série 'Line of Duty": gestion du rythme, casting de qualité, réalisation soignée, écriture...
Par
le 1 oct. 2018
20 j'aime
2
"Bodyguard" commence extraordinairement bien, avec une longue scène de menace terroriste dans un train de banlieue londonien, exemplaire de tension, d'intelligence, de mesure. Une scène mémorable...
Par
le 1 nov. 2018
19 j'aime
7
Diablement prometteuse grâce à une entame de haute volée et aux prémices d'un thriller au-dessus de la moyenne, la série parvient à maintenir un rythme de croisière effréné et un suspens haletant,...
Par
le 29 oct. 2018
10 j'aime
1
Du même critique
Ce qui marque d’entrée dans Eiffel est la qualité des scènes d’époque du côté de Bordeaux où de Paris. Martin Bourboulon effectue une mise en scène épatante où chaque détail compte. Les extérieurs de...
Par
le 13 oct. 2021
40 j'aime
Je comprends mieux pourquoi nos voisins britanniques ont une affection si particulière pour Paddington.Ce petit ours péruvien et déraciné qui débarque à Londres a déjà un regard naïf mais pas tant...
Par
le 14 déc. 2014
25 j'aime
3
Quand j’ai lu,comme beaucoup de monde,que les Frères Sisters était une proposition de John C Reilly au réalisateur,j’ai commencé à avoir quelques doutes sur la nature de ce film pas véritablement...
Par
le 20 sept. 2018
19 j'aime
