Chernobyl
8.5
Chernobyl

Série HBO (2019)

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Ayant vu le dernier episode ce soir, sans le recul nécessaire je le conçoit, difficile de rester objectif, tant dans sa note que dans son jugement.

Et quand on surf sur différents medias, le verdict est sans appel, les critiques sont dithyrambiques, et je vais dans le même sens que les autres.

Le 26 Avril 1986, le jour où tout a basculé, où le risque du nucléaire « civil » a montré son visage et revêtu son plus sordide accoutrement. Enjeux politiques, guerre froide, communisme et jeux de pouvoir, ce sont ces toiles de fond, qui viendront rappeler à nos oreilles que même si le monstre de l’histoire, la centrale nucléaire, ne joue pas dans la même cours que les autres, il serait bien hasardeux d’oublier que ce sont les mensonges, qui ont conduit à tant de morts.

C’est une mini-série poignante, sans repos, laissant mon souffle encore haletant, à la lecture du générique final.
La mise en scène est efficace, tantôt large et alternant plongé/contre-plongé pour magnifier la centrale, telle une bête monstrueuse sortie d’un film de SF, tantôt proche et intimiste, quand il faut rentrer dans le cercle du pouvoir et de la persuasion des personnages, de leurs propensions à mentir pour le bien de leur propre personne, ou du Kremlin.
Rien est laissé au hasard, les references historiques semblent ultra-travailler, et ont en oublierais presque que c’est une fiction, tant la qualité du design et des decors, pousse à la perfection le travail de documentation, et donc sont aspect le plus fondamental, retranscrire le réel de l’Histoire, plus de 30 ans après la catastrophe.

Seul point négatif pour moi, l’immersion eut été encore plus importante s’ils avaient choisis la langue Russes comme base, mais objectivement, le jeu d’acteur de TOUT les personnages est si proche de la perfection, que ce point semble alors bien secondaire.

Je n’ai plus grand chose à dire, hormis que je sais que je n’aurais pas avant un petit bout de temps une série qui m’aura tant appris (sur le fonctionnement d’une centrale nucléaire) mais qui m’a autant emporté dans un tourbillon d’émotion.

  • Quand le mensonge coûte bien plus que le pouvoir qu’il engendre.
  • Anthony -
AnthoCritico
10
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le 5 juin 2019

Critique lue 510 fois

1 j'aime

Anthony Hawk

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