Du haut de ses idées et introduction intéressantes, du parti pris de mettre l'action sur terre et donc renverser l'idée de l'isolement pour en renforcer ce dernier, en passant par de très beaux décors, jusqu'à l'hommage plagiesque de la scène d'ouverture d'Alien premier du nom (dons, il ne parvient pas du tout à assumer la lourdeur ambiante), tout semble présent pour réussir un beau gâteau. Pourtant, la saveur n'y est pas...
Les artistes paraissent se poser des questions sur leur personnage, avoir du mal à entrer dedans, à s'identifier, ce qui ressort par un jeu d'acteur sans assurance. Le scenario est mauvais et les dialogues sentent le rance. C'est mou, même dans son action.
L'accoutumance de Disney a la musique constante pour dicter un comportement spectateur et non pas accompagner la narration n'arrange rien et sera toujours un élément me faisant sortir de l'œuvre.
Combe du raté, les plans en surimpression, totalement au snaps et cryptique. Tantôt pour montrer l'avenir, tantôt le passé, mais aussi utilisé quand un personnage regarde un écran, plaçant ainsi la caméra "derrière" l'écran, le personnage nous faisant fasse. Sensation de rêve fiévreux d'un protagoniste, il faut toujours un peu avant de savoir dans quel des trois catégories le placer.
Si avec les autres épisodes, il en ressort du bon, je ne manquerai pas de mettre à jour ce commentaire. Pour le moment, le fan que je suis regarde par dépit.