Youtube titrait "Chabat sauve encore Astérix".
Après le naufrage du dernier, la saga était en péril. Tout le monde disait qu'il était impossible de restaurer l'esprit Canal, l'humour des Nuls qui a fait le succès de Cléopâtre.
Mais personne n'aurait un jour songer que c'est Alain Chabat himself qui renquillerait.
Sans se plagier, une fidélité sans faille à l'univers, toujours plus de nouveauté, d'ingéniosité, de modernisation...
Petit, la plus grande crainte qu'on avait était que la marmitte de potion ne tombe dans les mains du camp romain, c'est ce qui se passe enfin.
Mettre Obélix et Panoramix hors jeu vient offrir suspens et intensité dramatique, avec un humour présent par dose, qui provoque toujours l'hilarité. J'ai rarement éprouvé autant d'émotion dans un Astérix, c'est une pépite intemporelle, un banger imbattable et un coup de coeur palpitant !
Le casting des voix sublime l'histoire, le récit est une aventure intrépide savoureuse, la tension est palpable. Un sans faute pour Chabat qui devient virtuose car il a su se renouveller sans se copier lui-même, en innovant et en allant chercher de la subtilité, par exemple dans l'amitié entre Astérix & Obélix, entre chamailleries, disputes et réconciliation.
Obélix par sursaut d'orgueil banit Astérix du village sur un coup de tête, et se rend compte qu'il ne peut rien faire sans lui. C'est un binôme qui ne fonctionne pas désunit.
On pourait presque conclure que c'est un concept qui fonctionne moins sans Chabat.