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Disons le franchement, seul le second épisode, Smithereens, nous rappelle les drames et la tension qu'il y avait alors dans la série britannique. Emmené par Andrew Scott, l'excellent Moriarty dans Sherlock, l'épisode est à deux doigts d'être une réussite. Le message, bien qu'affiché en grand, est simple et pertinent : l'addiction aux réseaux sociaux comportent mille dangers. Nous le savions, mais une piqure de rappel ne peut pas faire de mal. Dans l'épisode, il prend en otage un employé de "Smithereens", l'équivalent de Facebook, pour pouvoir parler au PDG, celui-ci joué par Topher Grace. Ce qui est frustrant d'ailleurs, c'est que même dans une situation aussi tendu qu'une menace de mort, il est difficile de joindre des personnes aussi haut placées dans la société tellement nous vivons dans des mondes différents. De fait, l'épisode souffre de quelques longueurs bien frustrantes, et l'action patine pendant un bon moment. On hurle aux personnages devant notre écran de se bouger les miches !
Bref, malgré ce problème de rythme, l'épisode rempli bien son rôle, sans réinventé la roue, et même si le PDG est montré comme un mec un peu trop sympathique, nous y croyons. L'épisode fini par un cliffhanger, tout en nous remontrons à quel point les réseaux sociaux ont à la fois un aspect fugace et important.