Superbe série. Les personnages sonnent vrais, ils sont pleins de nuances, jamais figés. On sent la vie, les contradictions, la maladresse aussi parfois. C’est rare une série qui respire autant la sincérité — tout paraît naturel, jamais surjoué, jamais forcé.
Je ne connaissais pas Florence Longpré avant, et franchement, quelle découverte. Elle dégage une présence incroyable, à la fois douce et brute, drôle et bouleversante. Elle joue avec un naturel désarmant, comme si tout ce qu’elle faisait passait par le cœur avant de passer par le texte. Et en plus, elle écrit — et ça se sent. Tout est juste, jamais artificiel.
Et puis il y a Thomas Ngijol, excellent. Son personnage est très adulte dans la posture, mais coincé dans une enfance qu’il n’a jamais vraiment quittée. Il traîne une mélancolie sous ses airs solides, une fragilité touchante qui rend chaque scène un peu plus humaine. C’est simple, mais ça fonctionne à merveille.
Ce que j’aime ici, c’est que l’émotion ne vient pas d’un drame ou d’un twist, mais du quotidien, des petits moments entre les gens. C’est organique, sincère, humain. Pas tire-larme, juste vrai.
Une série qu’on peut picorer tranquillement, mais qu’on finit par dévorer. Ça se déguste, ça se savoure, et quand c’est fini, on a juste envie d’en parler à quelqu’un