Résumons vite fait pour ceux qui ont pas trop suivis les sorties mangas de ces dernières années.


En 2014 sortait au japon My Next Life as a Villainess. Une série de genre isekai, où une jeune fille se retrouvait non pas réincarné en un personnage de monde d'héroïc fantasy ou de jeu vidéo de RPG, mais en personnage de ce genre de jeu vidéo de romance où il faut draguer des aristocrates au tempérament différent. Sauf que celle-ci n'était pas réincarnée pour être l'héroïne du jeu mais son antagoniste, Catarina, une aristocrate langue de vipère. Et à force de tout faire pour ne pas finir mal (vu que la méchante fini exilée) la protagoniste est tellement gentille que tout le monde fini par être amoureux d'elle.


Et je ne sais pas trop par quelle magie, ce pitch a été décliné au point de devenir un style à part nommé "l'animé de Villainess" qui reprend le même concept que My Next Life as a Villainess mais avec des variations : parfois c'est juste une boucle temporelle (Tearmoon empire) parfois elle est réincarnée en l'héroïne mais elle décide de séduire la méchante (i'm in love with the villainess) parfois elle accepte son destin de méchante (Si je suis la Vilaine, autant mater le boss final) parfois, ça fini en animé médical (Dr. Elise.)


Et ce genre d'animé garde le même setting très cliché : un monde coincé dans une sorte de France du XVIIe siècle, mais avec une académie magique (parce que Harry Potter est passé par là) des prétendants bishonen qui correspondent tous à un clichés de mec (parce que c'est censé se passer dans un jeu de drague) une fin possiblement déprimante à éviter.


Et j'avoue que ça m'intéressait moyen : je m'étais déjà ennuyé devant la saison 2 de My Next Life as a Villainess, alors revoir un truc dans le même genre me plaisait pas trop. Et puis le pitch de From Bureaucrat to Villainess m'a un peu attiré par son côté stupide puisqu'ici, c'est un vieux bureaucrate chauve de cinquante ans qui se retrouve réincarné en jeune méchante noble de la renaissance.


Et le premier épisode m'avait relativement convaincu, vu qu'on avait de la sympathie pour ce gars qui suite à un coup de camion de la réincarnation (on est plus à un cliché près) se retrouve dans le jeu très cliché joué par son adolescente de fille. Du coup, il donne des tips de vieux pour sauver Grace Auvergne, la méchante dans laquelle il est réincarné, il est un pro du boulier et il salue les cuistots en sortant de la cantine de l'académie de magie.


Autre variation, qui arrive en milieu de la série

il est aidé par sa femme et sa fille découvrent en direct ce qu'il lui arrive car elles sont en train de jouer au jeu, elles commentent les changements par rapport au jeu originel et peuvent diriger son famillier.


Mais arrivé en milieu de saison, j'ai commencé à m'ennuyer aussi. Passé le début et le fait que les beaux mecs ont tous des noms français pété du cul (Virgile Vierge, Richard Verseau ou Auguste Lion) bah, c'est pas super super passionnant. Ça reprend un peu trop la trame de My Next Life is a Villainess : le personnage devient la coqueluche du monde entier mais il est le seul à ne pas s'en apercevoir et comme cela à lieu dans un monde de Visual Novel cliché, bah ils vivent des péripéties clichés : les prétendants sont assez inintéressants, les activités sont copiées sur les animés de lycées ("ho non je dois organiser la pièce de théâtre du festival de l'école") et il y a des combats de familiers dont je peine à comprendre l'intérêt.


Il y a eu pas mal de moments où je suis parti faire la vaisselle et j'avais pas loupé grand chose. Alors oui, les gens ont relayé que le générique de fin était rigolo et reprenait un vieux tube des années 80 (ou 90 ?) mais bon, on va pas s'en relever la nuit non plus.


C'est sincèrement le truc le plus "mid" que j'ai vu depuis le début de l'année.


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le 31 mars 2025

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Mad Dog

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