Je n'avais jamais entendu parler de cette minie-série jusqu'à cette semaine.
Je n'en revenais pas moi-même quand je suis tombée sur deux de mes obsessions culturelles : l'histoire bien retranscrite et un casting à se damner.
Réunir dans une même œuvre des gens de la trempe de Paul Giamatti, Rufus Sewell pour les hommes et Sarah Polley pour les femmes, relevait du fantasme.
Tant de talents pour évoquer l'histoire d'un seul homme...
Certes à travers sa vie, c'est la naissance des Etats Unis d'Amérique qui nous est contée mais c'est justement là que c'est passionnant.
John Adams, deuxième président des USA n'est certainement pas le plus connu.
Petit bémol quand même : le réalisateur n'est autre que celui qui a "commis" cette affreuse adaptation des misérables mais bon il a aussi réalisé le sympathique "Discours d'un roi" donc on lui pardonne.
Mais justement ! La véracité historique du film avec Colin Firth me laisse présager le pire...
Là, je me souviens aussi qu'il a réalisé un téléfilm avec la majestueuse Helen Mirren en reine Elisabeth plutôt réussi.
J'ai essayé d'abordé ces 7 épisodes en oubliant le contenu de mon dossier rédigé en première année de fac pour mon TD de contemporaine sur l'histoire des Etats-Unis et ses présidents en particulier pour me focaliser sur l'œuvre et le point de vue de son auteur.
Bien m'en a pris.
Paul Giamatti est brillant, comme à son habitude, Sarah Polley en sa qualité de fille montre l'étendue de son (immense) talent dans un costume qu'elle n'a pas l'habitude de porter mais qui lui va comme un gant.
Il n'a échappé à personne que je suis une sarahphile convaincue donc il m'est impossible de cacher que sa présence au générique a beaucoup fait pour me décider à me plonger dans cette histoire.
La série débute quand les treize colonies historiques britanniques (Virginie, Massachussetts, New Hampshire, Maryland, Connecticut, Rhode island, Delaware, les deux Caroline, le New-Jersey, New-York, la Georgie et la Pennsylvanie) se rebellent contre la fiscalité imposée par le colonisateur anglais.
On suit donc le parcours de John Adams au travers de la guerre d'indépendance, ses voyages en France aux côtés de Benjamin Franklyn, aux Pays-Bas et son ascension politique jusqu'à la déclaration d'indépendance.
Cette minie-série a quand même obtenu de nombreuses récompenses et je ne peux que la conseiller à ceux et à celles qui s'intéressent quelque peu à l'histoire des Etats Unis.
Festival de Monte-Carlo 2008 : Golden Nymph de la meilleure performance masculine dans une minisérie pour Paul Giamatti
Emmy Award 2008 : Meilleure télésuite
Meilleur scénario pour une télésuite ou un film de Kirk Ellis
Meilleur acteur dans une télésuite ou un film pour Paul Giamatti
Meilleure actrice dans une télésuite ou un film pour Laura Linney
Meilleur acteur dans un second rôle dans une télésuite ou un film pour Tom Wilkinson
Meilleure direction artistique dans une télésuite ou un film
Meilleur casting dans une télésuite ou un film
Meilleures prises de vue dans une télésuite ou un film pour l'épisode 2, Indépendance
Meilleurs costumes dans une télésuite ou un film
Meilleurs maquillages dans une télésuite ou un film
Meilleur son dans une télésuite ou un film pour l'épisode 3, Ne me marche pas dessus
Meilleurs mixage sonore dans une télésuite ou un film pour l'épisode 3, Ne me marche pas dessus
Meilleurs effets spéciaux dans une télésuite ou un film
Golden Globe Award 2009 : Meilleur(e) minisérie ou téléfilm
Meilleur acteur dans une minisérie ou un téléfilm pour Paul Giamatti
Meilleure actrice dans une minisérie ou un téléfilm pour Laura Linney
Meilleur acteur dans un second rôle dans une série, une minisérie ou un téléfilm pour Tom Wilkinson