le 12 mars 2015
Maybe there are no good guys.
Saison 1 The CW c'est pas loin d'être la chaîne poubelle de la télévision américaine. Bon, de temps en temps, on a le droit à une bonne surprise (Arrow, les premiers pas de Vampire Diaries ou encore...
Cette série est une réelle surprise. Tout d'abord un simple divertissement, avec son lot de personnages clichés et son masque holywoodien (les acteurs beaux gosses, les filles toujours bien maquillées et bien coiffées, les moments dragues) qui peut exaspérer ; je sentais néanmoins le potentiel énorme de cette série rien que par son synopsis. C'est ce qui m'a encouragé à continuer, et je ne me suis pas trompée.
La saison 1 ne fait que monter en puissance. La saison 2 se renouvelle et change de décor, introduit de nouveaux personnages, approfondit les relations entre eux... Rien ni personne n'est laissé de côté. Et le plus important : on a un nombre de plot twists phénoménaux, qui nous rendent vite complètement accro. On veut savoir comment tout ça va se finir.
Au-delà de certains instants qu'on pourrait qualifier de "niais", de dialogues un peu trop faciles... La série se démarque par sa capacité à innover et aborder des thématiques sous un angle intéressant. En vrac : la difficulté d'être un leader et de faire le bon choix, la question du bien et du mal dans nos actions, la rédemption, les règles de la justice et la guerre, la cohabitation et l'acceptation des différences, etc. L'amitié et la loyauté sont placés au coeur de la série, c'est le leitmotiv principal pour la survie. Bref, tout ceci concentré nous donne de beaux moments épiques. Pour moi, ce n'est pas la véracité scientifique des faits qui importe mais le développement.
Les personnages peuvent énerver car leur caractère est parfois "girouette" :
Kane qui était l'intransigeant de service au départ mais qui s'humanise au fil du temps (Jaha c'est le contraire), Finn qui pète un câble et assassine des innocents alors que c'était le pacificateur de la bande...
Mais je ne trouve pas ça tellement problématique, cela les rend au contraire plus humains et l'histoire davantage palpitante.
Une dernière chose essentielle à noter : la série est un modèle de représentation diversifiée et cela fait très plaisir à voir. Au premier plan se tient une héroïne forte et indépendante (Clarke), qui rencontre d'autres femmes fortes et indépendantes (Octavia qui devient une guerrière incroyable, Raven qui est une mécanicienne hors pair, la froide et impitoyable Lexa). Prenez ça dans vos dents, stéréotypes de genres. Les hommes ne sont pas en reste, mais c'est les femmes qu'on voit réellement briller dans cette série. De plus, il est clairement entendu que Lexa, la commandante respectée des Grounders, est lesbienne. Et Clarke elle-même est bisexuelle (
elle est attirée par Finn et plus tard Lexa
). On trouve beaucoup de POC avec des responsabilités (bon c'est toujours l'asiatique qui est fort en informatique... je déconne ok). Cela fait du bien de sortir des schémas classiques blancs/masculinistes/hétérocentrés.
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Créée
le 15 juin 2015
Critique lue 531 fois
le 12 mars 2015
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