Ah bah, la deuxième saison surpasse la première.
Manipulation, baston, cynisme, scènes de guerre, casting toujours au top, Lioness est vraiment à voir.
La deuxième saison est plus rentre dedans que la première qui était surtout axée sur l'infiltration de Cruz auprès de la fille d'un banquier du terrorisme.
Cette fois ci, on parle de guerre, de déstabilisation des états via des coup de mains, des alliances maudites, des opérations spéciales modernes qui font feu de tous bois.
Le scénario est maîtrisé de bout en bout et contrairement à la saison une, les protagonistes sont moins détestables. Bon Jo, sait encore manipuler sans vergogne de pauvres soldats qui n'ont rien demandé à personne et qui se retrouvent piégés et obligés d'intégrer son équipe et de mettre leur carrière et leur vie en l'air pour remplir ses missions suicides.
Jo... L'âme damnée du devoir !
Cruz/Jo... Un binôme très intéressant. Un même sens du devoir, un même sens de l'honneur. Mais pas la même histoire, pas le même bagage, pas les même certitudes, pas le même cynisme. Peut-être même que Cruz déteint sur Jo, que c'est elle qui en fera un personnage plus humain.
dans cette saison, la famille de Jo s'insère mieux dans le récit, même si c'est encore là que la série pêche parce que je trouve que c'est trop convenu, alors que le reste est top. Franchement, je crois qu'ils auraient pu se passer de la famille, ou bien la traiter comme il traite celle de Kaitlyn (excellente Nicole Kidman encore une fois). La série traite fort adroitement des rapports humains entre les agents, mais s'enfonce dans la sitcom américaine dès qu'on franchit la porte de chez Jo même si c'est moins flagrant cette saison-ci.
En fait, si la saison commence plutôt bien, mon enthousiasme a débordé à partir de l'épisode 4. Le recrutement de Cruz y était peut-être pour quelque chose, ce personnage est génial.
De tout façon rien que pour le dernier épisode, la série vaut le coup. Le final est un véritable feu d'artifice.
Et la série montre bien la vanité du pouvoir, les arrangements pas très propres, la violence et les compromissions. le constat laisse un goût amer en bouche, mais les "hommes de mains", les soldats éveillent une certaines tendresse, à défaut d'admiration, pour leur engagement, leur naïveté, leur courage et leur esprit de corp.