Gangs of Birmingham
Peaky Blinders narre l'histoire d'une famille de malfrats, les Shelby, qui règne sur la ville de Birmingham. Très frères qui font la loi, Arthur l’aîné de la famille, John le benjamin, Thomas la...
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le 5 août 2014
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Peaky Blinders c'est un peu comme votre premier verre de vin, les autres trouvent ca super mais on voit pas bien l'interet. Et puis on goûte et regoûte, jusqu'à reconnaitre que c'est quand même l'accord parfait avec un fromage. Dans ce cas le fromage c'est notre époque
Rarement une série aura autant transformé la brutalité en élégance. Peaky Blinders, c’est la rencontre entre l’acier des usines, la soie des costumes trois pièces et la noirceur des âmes. Steven Knight ne signe pas une simple saga criminelle : il orchestre une symphonie visuelle, où chaque plan semble sorti d’une toile de maître… trempée dans le whisky et la cendre.
Cillian Murphy, c’est un paradoxe vivant : un regard d’acier sous des pommettes sculptées, un murmure qui écrase plus qu’un cri. Thomas Shelby ne parle pas, il dicte. Il ne marche pas, il règne, et de facon magistrale en dépit de ses multiples trauma liées à la guerre comme il nous le sera rappelé a de maintes reprises (un peu trop a mon goût).
Autour de lui, des seconds rôles qui n’ont rien de secondaires : Paul Anderson, brute au cœur loyal, d'une naïveté sincère touchante, Helen McCrory, souveraine tragique et madonne magnétique.
Et que dire de la bande-son ? Un coup de génie. Nick Cave, PJ Harvey, Arctic Monkeys… des riffs saturés qui électrocutent Birmingham 1919, donnant à chaque séquence l’énergie d’un western rock’n’roll.
Alors oui, tout n’est pas parfait : à partir de la saison 4, la série tire un peu sur la corde, certaines intrigues semblent écrites au whisky plus qu’à l’encre. Mais l’âme est intacte. Cette manière de sublimer la violence et de transformer une guerre de gangs en opéra noir reste unique.
Peaky Blinders n’est pas qu’une série. C’est une posture, une griffe, une clope au coin des lèvres, un verre de single malt irlandais et un rasoir dans la casquette. Une œuvre qui impose le silence… avant le fracas.
Créée
le 27 août 2025
Critique lue 3 fois
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