The king stay the king...
On ne va pas perdre de temps à parler de l'histoire, des personnages, de la mise en scène ou du scénario, ...tout a été dit, écrit et ré-écrit à ce sujet, et bien mieux que ce que je ne saurais le faire.
Non, allons à l'essentiel : "The Wire" est pour moi, tout art confondu (on reste dans la culture « pop », hein, faut pas déconner non plus... musique, cinéma, littérature, jeux vidéo quoi !), l’œuvre m'ayant le plus enthousiasmé, touché, amusé, attristé, intrigué et bouleversé.
Certains vont se gausser en lisant ces lignes, pensant que je dois être vraiment inculte pour déclarer une telle connerie... J'en ai bouffé de la pellicule, cassé des manettes, rayé des cds et – un peu moins je vous l'accorde- usé des brochures, mais putain, cette série, elle me prend aux tripes !
Je veux donc juste, à travers ces quelques mots, pousser ceux qui hésiteraient encore à prendre un billet pour Baltimore : ses dealers, ses flics, ses junkies, ses dockers, ses écoliers, ses profs, ses juges, ses journalistes, ses politiques, son architecture, sa saleté, sa puanteur, sa moiteur... bref, sa beauté.
Certains vont vite s'arrêter en chemin, et je les comprends, un tel voyage peut foutre la gerbe... Mais d'autres vont décider de continuer, parfois à contre courant, mais continuer tout de même. Ils seront bouleversés par ce périple, y penseront longuement, visiteront d'autres lieux, qu'ils trouveront encore plus beaux sur le moment. Mais au fond d'eux, ils songeront toujours à Omar, Stringer, Avon, Marlo, Wee-Bey , Brodie, D, Snoop, Chris, Prop, Jimmy, Bunk, Lester, Rawls, Burrel, Kima, Carver, Herc, Prez, Daniels, Carcetti, Clay Davis, Randy, Dukie, les Sobotka, le Grec, Bubbles, Brother Mouzone,... Et un jour, ils y reviendront, comme moi en ce moment, et ils se prendront un uppercut encore plus grand, car veuillez le croire ou non, la deuxième fois, c'est encore meilleur !