The boys - Saison 1 : Hughie et sa copine Robin vivent dans un monde où les Super-Héros sont de véritables stars, adulés par la population, et dont la communication et la carrière sont gérés par une l'énorme entreprise Vought. Un jour, A-Train, l'homme le plus rapide du monde, traverse Robin en un éclair et la pulvérise. Hughie est traumatisé. Il est approché par un homme, Butcher, qui lui apprend qu'A-Train était probablement sous l'emprise d'une drogue lors de l'accident, qui serait donc un meurtre. Mais comment faire condamner des Super-Héros ?
Très bonne saison.
8 épisodes d'environ 55 minutes pour ce premier arc narratif. On nous présente des caricatures des personnages que nous connaissons toutes et tous : Aquaman (The deep), Superman (Homelander), le taiseux Batman (Black noir), Flash (A-Train), Wonder Woman (Queen Maeve), etc. Et ce sont presque tous des salopards, tueurs, violeurs, voleurs, drogués, assassins. Un contre-pied total des films Marvel ou DC. Les personnalités ne sont pas forcément plus complexes, mais résolument malsaines.
Le rythme des épisodes est parfois un peu long, mais permet à l'histoire d'avancer correctement. A l'issue de cette première saison, des questions restent en suspend, même si globalement on a obtenu les réponses recherchées.
A noter que la série est particulièrement trash, que ce soit au niveau du sexe, de la drogue, de la violence. Mais tant mieux, on est loin de l'édulcoration Marvel.
En espérant que la saison suivante permette de résoudre quelques problématiques, et d'approfondir quelques persos laissés un peu à l'écart dans cet univers.
The boys - Saison 2 : Suite aux révélations de la fin de la saison 1, Butcher n'a qu'une idée en tête : retrouver Becca et la sortir des griffes de Homelander. De son côté, Hughie cherche à dévoiler le secret du Composant V au grand public pour faire tomber l'entreprise Vought. Kimiko veut absolument retrouver son frère, et une nouvelle super-héroïne arrive parmi les 7, volant la vedette à Homelander.
Très bonne seconde saison.
Les personnages sont de plus en plus creusés et plus fouillés, les différents arcs narratifs plutôt équilibrés pour faire tenir la saison sur 8 épisodes cohérents. Et les super-héros sont plus que jamais super-pourris, surtout leur chef. On est désormais très proche d'avoir un personnage nazi et tout puissant, c'est extrêmement flippant, mais terriblement réussi.
La série progresse doucement mais intelligemment, sans brûler d'étapes, offrant à chaque saison une intrigue à peu près bouclée, même si des portes restent ouvertes pour les saisons suivantes.
The boys - Saison 3 : Les Boys cherchent un moyen pour neutraliser Homelander, qui est de plus en plus imprévisible. Une arme aurait servi dans le passé pour éliminer Soldier Boy, considéré comme le super héros le plus puissant de sa génération. Butcher de son côté ne trouve d'autres solutions pour rivaliser avec les Supers que de s'injecter du V provisoire qui lui octroie des pouvoirs pour 24 heures, quelques en soient les conséquences...
Excellente nouvelle saison.
Les personnages sont de plus en plus développés, de nouveaux arrivent (et repartent bien vite aussi, RIP), Homelander est de plus en plus flippant, certain d'être un dieu vivant, et au bord de l'explosion.
Grosse tension dans cette saison, car tout le monde peut mourir n'importe quand. D'ailleurs, plusieurs scènes de massacre collectif sont présentes, plus rien n'est sous contrôle.
La saison insiste aussi sur le pouvoir des médias, et montre bien la force du fanatisme et l'aveuglement des masses. On a beau prouver la culpabilité des uns et des autres, les partisans ne lâchent pas le morceau. D'ailleurs une des dernières scènes du dernier épisode est glaçante tellement les pleins pouvoir semblent être accordés librement à Homelander.
Belle montée en pression tout le long des 8 épisodes, et un épisode 6 particulièrement génial et hallucinant, dans tous les domaines.
Vivement la suite.
The boys - Saison 4 : Butcher commence à payer les conséquences de ses injections de V. Stella est officiellement une traître prônant des valeurs wokes, Hughie tente de se rapprocher de son père, le Français et Kimiko font face à leurs passés... Et Homelander fait tout pour que les Supers s'emparent du pouvoir, tout en essayant de se rapprocher de son fils.
A nouveau une très bonne saison qui se déroule grosso modo en même temps que la saison 1 de Gen V.
On garde l'ambiance de la série, on avance assez peu finalement sur l'objectif principal qui est de mettre Homelander hors d'état, mais ici on développe davantage les histoires des Boys et des personnages plus secondaires.
Une fin de saison très ouverte qui semble déboucher sur un espoir pour les Boys en déroute... Avant un twist final qui rebat toutes les cartes.
La température monte, il faudra que la saison 5 soit solide pour maintenir la série, surtout que le spin-off semble bien parti pour durer. Et peut-être trouver une conclusion avant qu'il ne soit trop tard.