le 21 oct. 2020
Osea fout
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Autant j'avais aimé "Sharp objects", autant je suis déçue par les 3 premiers épisodes de "The Third Day" sur OCS.
Les ingrédients : île coupée du monde qu'on ne peut pas quitter, habitants mystérieux, gentils mais violents, des pratiques communautaires celtiques , un père qui a perdu son enfant et qui vient là, sur le lieu de sa disparition, et va de surprise en surprise.
Tout cela aurait pu tenir le fan de série en haleine, sauf que , les gros, et très gros plans de Sam, (Jude Law) omniprésent à l'image, visage, tantôt fatigué, tantôt tuméfié, sanguinolent, entravé, deviennent insupportables.
De même que les plans à la paluche , à toute allure.
De même que l'overdose de filtres verts. De même que les plans brouillés.
Seuls les plans aériens de la route inondée par la marée sont intéressants, métaphore de l'homme qui va vers son destin.
" Le troisième jour, Dieu réunit les eaux sous le firmament, de sorte que la terre sèche peut apparaître, le monde étant divisé entre la terre et les mers." Genèse, 1.
Comme l'image de la série le montre, nous sommes dans la Création inversée.
Et la métaphore sera filée tout-au-long de l'épisode 6.
Le nouveau chef spirituel, Sam , est devenu l' Immaculé, mais sale - costume blanc, sali de boue. Le "Sauveur de l'humanité" est crade. (Jude Law, en psychotique, allumé, est excellent.)
L'humanité en question, est composée de dégénérés assassins, et de femmes, qui vont prendre la relève (bien sûr !).
C'est le bébé-fille de Sam qui naît pour ça ( cf la séquence de la mère et l'enfant dans la chapelle: une Pietà ).
Le tout, dans un monde d'après Apocalypse, microcosme en décomposition.
Morale de l'histoire: s'isoler, au sens propre, c'est trouver un enfer. Etre au monde, c'est vivre en enfer.
"...... il n'y a plus d'espoir ". Mais ça, on le savait déjà.
Créée
le 30 sept. 2020
Critique lue 1.9K fois
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