Voilà le genre de série qu’on ne voit pas tous les jours et qui fait du bien. Magnifiquement écrit, magistralement interprété, le tout sur des images superbes. Sans oublier une superbe bande son. C’est trash, ironique, cynique, tout en étant fin, très drôle, émouvant et intelligent. Un portrait au vitriol d’une certaine Amérique, pour une lutte des classes jubilatoire et tragique. Vivement une nouvelle saison si elle est aussi réussie. Un vrai régal pour une vraie surprise, un vrai coup de cœur.
S2 : J’avais adoré la première saison. Trop hâte de voir celle-ci donc. L’attente était tellement grande que la déception a d’abord été au rendez-vous. Je trouvais les personnages moins intéressant, les situations moins cocasses et moins cinglantes. On voit cette fois très peu les membres du personnel de l’hôtel, donc moins leur interaction avec les clients. Mais les trois derniers épisodes sont nettement meilleurs, et tout se met, enfin, finalement en place pour finir en trombe. C’est toujours aussi bien filmé, les dialogues toujours aux petits oignons et l’interprétation au top. Seule Jennifer Coolidge est de retour, et elle toujours formidable. Mais dommage, elle ne sera pas de la saison 3 déjà annoncée. Un peu moins bon que la précédente donc, mais une saison finalement satisfaisante.
S3 : Troisième saison pour la série phénomène, et le constat est clair : on est bien loin de la qualité du début. La première saison avait été une vraie claque, la deuxième déjà en baisse, mais celle-ci est nettement la moins réussie.
L’histoire se traîne, ce n’est pas passionnant, et surtout les personnages sont beaucoup moins attachants. Et puis, l’absence de Jennifer Coolidge se fait cruellement sentir. Son personnage, aussi loufoque qu’attachant, manque énormément à l’ensemble.
Alors oui, ça se laisse regarder, la réalisation est toujours soignée, les paysages superbes, mais on frôle souvent l’ennui. Un vrai coup de mou pour une série qui avait pourtant démarré très fort.
Une quatrième saison est déjà annoncée, mais honnêtement, est-ce bien nécessaire ? À force de tirer sur la corde, on finit par perdre ce qui faisait le charme de départ. Dommage.