Saison 1 :
C'est The Triangle of Sadness en plus abouti. Ça tape sur les ultra riches (et la société en général), leurs caprices, leur vanité. Les situations sont tellement grotesques que s'en est crédible. Le casting est génial. Chaque personnage met sa pierre à l'édifice. Ils sont tous azimutés et attachants. Dur de les laisser partir pour la prochaine saison. L'ambiance est chaude, poisseuse. Ça monte progressivement dans les tours pour atteindre son climax. La trance est purgatrice, cathartique. Curieux de jeter un œil à la seconde saison qui rebrasse les cartes. Adieu Sydney Sweeney! Mais la vieille botoxée vampire émotionnel rempile !
Saison 2:
J'ai moins aimé cette seconde saison. Le rythme de la première était parfait : la montée en tension menait à une transe qui échauffait les esprits. La décompensation était brutale. Le tout paradoxalement avec une légèreté décomplexée. Ce nouveau White Lotus, qui se positionne en série d'anthologie en remaniant son casting, m'a laissé un goût de malaise. Non pas que ça soit mal raconté mais les thématiques étaient plus graves. Le traitement encore plus cynique. On en ressort un peu fatigué de la nature humaine. Il y a toujours ces mises en situation viciées par un rapport à l'argent qui n'est pas le notre. La Sicile est splendide, le stupre au rdv.