Bien boucler la série n'est resté qu'en option

Une idée de scénario intéressante et assez bien menée pendant la moitié du drama...puis « ça part en cacahuète » (à partir de l'épisode 9 ou 10 de mémoire).

Oh Soung-mo est l'auteur d'une BD à succès, qu'il développe depuis 7 ans. Kang Chul, le personnage principal de la BD, est un milliardaire dont les parents ont été assassinés quand il avait 17 ans (il avait été accusé du crime avant d'être innocenté faute de preuve, ce qui n'a pas plus au procureur) ; depuis lors il n'a de cesse de rechercher le meurtrier.

Oh Yeon-jo, interne en chirurgie et fille de l'auteur, se trouve happée dans la BD (au travers de la tablette de dessin), par Chul qui vient d'être poignardé par le tueur de ses parents.

A partir de là, Yeon-jo découvre l'existence du monde parallèle issu de la BD, qui évolue en fonction des idées et dessins de l'auteur sur sa tablette.

Le début de l'intrigue est entraînant, avec la définition des codes qui régissent l'entrée et la sortie de Yeon-jo dans la BD, et dans le monde de Chul.

Malheureusement, à partir de la moitié de la série, ça devient du grand n'importe quoi.

Plus de règles claires, c'est opération « portes ouvertes » où Chul peut entrer et sortir comme il le veut (mais pas que lui) ; le meurtrier « développe » une relation avec l'auteur qui n'a ni queue ni tête (la séquence du visage...au secours), et pour couronner le tout, une fin incompréhensible au niveau du passage entre les 2 mondes.

A croire que les scénaristes avaient fumé la moquette !

Les acteurs font le job mais sans plus.

Seule Jung Eugene (Soo-he), que j'ai découverte excellente dans Remarriage & desires, sort (un peu) du lot ; quant à Lee Si-hun (Soo-bong, l'assistant dessinateur), il est tout bonnement insupportable, surjouant en permanence un simili comique excité.

Je partais avec pas mal d'enthousiasme sur cette série fantastique, elle a capté mon attention au début, mais ça s'est clairement dégradé en 2ème partie, et j'ai finalement été un peu déçu. Comme l'auteur de la BD dans le drama, les scénaristes semblent ne pas avoir trouvé la manière de terminer correctement leur travail.