Les films qui ont changé votre vie selon ElliottSyndrome

Annotation :

Parce que c'est le premier film qui me fout par terre. Une euphorie de celluloïd, qui n'a jamais perdu de sa force, même après plus d'une centaine de visionnages (au bas mot).
Vu à quinze ans. Ce jour-là, les portes du cinéma se sont enfin ouvertes en grand pour moi.
Reconnaissance éternelle à Master Spielberg.

Annotation :

Parce que c'est le premier Spielberg que je vois en salle.
Et quel Spielberg, les amis. Un régal pour les yeux. Une merveille de technologie, au service d'une histoire impeccablement menée.
Et en plus, c'est une histoire de dinosaures.
Comment ressusciter le gamin qui, en moi, rechignait de toute façon à disparaître.
(27 ans plus tard, rien n'a changé de ce côté. Ouf.)

Annotation :

Parce que c'est le deuxième Spielberg que je vois en salle.
Et quel Spielberg, mes amis.
Un monument.
Pas parfait, non. Mais ses minuscules failles ne sont rien, comparées à la puissance éblouissante du film, son acuité, son intelligence de mise en scène et de narration. Sa justesse, son émotion. La virtuosité de son interprétation. La grâce absolue de la musique de John Williams.
Et son sujet, bien sûr. Essentiel. Qui fait de ce long métrage un outil de compréhension et de réflexion indispensable.

Annotation :

Parce que ce film m'ouvre les portes du cinéma russe.
Et parce que Zviagintsev, si je ne l'ai jamais retrouvé aussi génial que dans ce premier film, ne m'a jamais déçu depuis. La rencontre d'un cinéaste majeur à mes yeux.

Annotation :

Parce que maîtriser l'art de l'entourloupe à ce point, c'est du génie pur.
Parce que Bruce Willis n'est pas seulement John McClane.
Parce que Haley Joel Osment, l'enfance de l'art de jouer.

Annotation :

Parce que trop de monde est passé à côté de ce chef d’œuvre, qui démontrait bien avant "Gravity" que Cuaron était un immense metteur en scène. Capable, en outre, de mettre son talent au service d'une histoire profonde, sombre, vision effarante de notre futur potentiel.
PARCE QUE CE FILM, BORDEL, EST A VOIR ABSOLUMENT.

Annotation :

Parce que dans le genre entourloupe, l'ami Clouzot se posait là, bien avant Shyamalan. Quel final, mais quel final !
Mais aussi, avant, quel splendide numéro d'acteur et d'actrices.
Et quel art du noir et blanc...
J'aurais pu choisir "Le Corbeau" également, autre chef d'oeuvre du sieur, mais je crois que celui-ci m'a marqué encore plus intensément.

Annotation :

Parce que la poésie, le charme indémodable, l'humour délicat, la tendresse irradient de ce film gorgé de trouvailles.
Parce qu'en y retournant, le charme reste intact, et touche au plus profond et au plus intime de nos souvenirs d'enfance en vacances.
Parce que Tati, quel très grand. Pas toujours facile, surtout ses derniers films, mais tant d'intelligence en un seul artiste, c'est impossible à manquer.

Annotation :

Parce que c'est l'un des plus purs concentrés de thriller. Et parce que c'est l'explosion de Fincher, l'un de mes indispensables depuis.
Parce que Brad Pitt n'a pas attendu la fin des années 2010 pour être gigantesque.
Parce que Morgan Freeman peut tout jouer et jouer dans tout (même des daubes), et s'y montrer excellent à chaque fois.

Annotation :

Parce que maîtriser l'art de l'entourloupe à ce point, c'est du génie pur - et c'était aussi avant "Sixième Sens". Dans un autre registre, certes, mais tout aussi brillant.
Et parce que, en dépit de l'importance capitale de la révélation finale, je peux voir et revoir ce film malin, impeccablement tissé, formidablement interprété (Byrne, Spacey, Palmintieri, Posthlewaite, oh là là là là !)

Annotation :

Parce que l'un des films les plus justes et poignants sur l'enfance, et largement méconnu.
Parce que le dernier plan, très simple et déchirant.

Annotation :

Parce que tu croyais vraiment qu'un mec né en 1977 pourrait faire l'impasse sur Star Wars ?

Annotation :

Parce qu'on n'a jamais filmé la musique mieux que dans ce film.

Annotation :

Parce qu'à chaque visionnage, je découvre de nouvelles choses, de nouveaux détails, preuve de la minutie et de l'intelligence extrêmes de Peter Weir, réalisateur trop sous-estimé à mon goût.
Parce que c'est l'un des meilleurs rôles de Jim Carrey.
Parce qu'Ed Harris.

Annotation :

Parce que le sujet du film (la responsabilité de l'homme face à la question de la peine de mort, avec tous les questionnements éthiques, philosophiques, sociétaux, moraux... qui en découlent) me touche beaucoup.
Parce que son traitement, sous forme de suspense à huis clos, est magistral.
Parce que l'humanité d'Henry Fonda est la plus belle réponse imaginable à la question posée.

Annotation :

Parce que je n'aime pas spécialement les films d'horreur et les films de monstre.
Mais là oui.
Parce que ce n'est pas vraiment un film de monstre ni un film d'horreur.
Et oui, bon, parce que Spielberg, encore.
(C'est de ma faute, aussi, si ce type est un génie ?)

Annotation :

Parce que c'est la première fois que j'ai vu le public applaudir spontanément à la fin de la séance. (Et moi avec, de très bon cœur.) J'avais treize ans, et c'était l'un des premiers films que je voyais en salle. (Avec un copain et sa mère. Mes parents ne m'emmenaient pas au cinéma... L'initiation fut donc fort tardive, mais riche et variée. Avec eux j'ai vu aussi "Le Cercle des poètes disparus, cf. plus bas, et "Les ripoux" - oui oui.)
Souvenir inoubliable. Et amour durable pour cette magnifique adaptation de la pièce de Rostand.

Annotation :

Parce qu'on ne peut pas tromper une fois mille personnes... Non, on ne peut pas tromper mille fois mille personnes...
Non, merde.
Je ne saurai jamais, je crois.
Par contre, ce qui est sûr, c'est qu'on peut rire, et re-rire, re-re-rire, des mêmes blagues et gags les plus débiles possibles.

Annotation :

Parce qu'on peut vibrer comme un diapason en matant une comédie musicale bordélique au possible, narrant sans finesse aucune l'histoire d'un triangle amoureux vu et revu.
Parce que ça ne devrait pas marcher, et que pour moi ça marche.

Annotation :

Parce que le cinéma produit avant les années 70, ça peut carrément être bien (ah ah).
Et puis, parce que Chaplin, quel génie. Visuel, de situation, de narration. Indémodable, et toujours aussi éclatant à voir et revoir.

Annotation :

Parce que c'est le premier film que je mate avec un copain, une nuit, sans autorisation parentale (on était chez mon pote, qui vivait dans une immense maison en plein Paris, et ses parents nous foutaient une paix royale).
J'ai douze ou treize ans. Je flippe un peu au début - une histoire d'invasions de fantômes, pour un gosse aussi impressionnable que moi... Et bien sûr je n'ai pas peur, et bien sûr je m'éclate.
Dans la foulée on a regardé Gremlins. Il était plus de 23 heures.
Depuis ces deux films, mais surtout Ghostbusters, ont le goût particulier des premières libertés.

Annotation :

Parce qu'on peut être un mec et chialer comme une fontaine devant le plus invraisemblable amas de clichés réunis en une seule comédie romantique.
Et parce que ça marche à tous les coups, une véritable catastrophe.

Annotation :

Parce qu'à douze ans, tu commences à avoir envie de monter sur les tables pour crier tes envies d'indépendance. Et qu'un film vient te raconter ça, livré clef en main.
Et Robin Williams, immense.

Annotation :

Parce qu'avec ce film, je découvre l'inimitable et inégalable nonsense british.
Parce qu'en plus, on y cause du Graal, l'une de mes marottes.
Et puis, tout simplement, parce qu'on se marre tout le temps.

Annotation :

Parce qu'un jour j'ai aimé le cinéma de Besson, que ce film y est pour beaucoup, et qu'il est l'un des rares survivants aujourd'hui de cet amour fugace.
Parce qu'Eric Serra n'a jamais été aussi inspiré que pour ce film.
Parce que Jean Reno n'a plus jamais été bon depuis. (Si ?)
Parce que Natalie Portman, merci Luc.
Parce que je découvre aussi Gary Oldman, et que là, boudiou, quel choc. Et lui, je l'aime encore d'amour aujourd'hui.

Annotation :

Parce qu'on peut encore avoir les yeux très flous à la fin d'un film d'animation pour enfants, alors qu'on a dépassé la date de péremption depuis longtemps.
Parce que Pixar, ces génies.

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Parce que l'aventure a un nom : les Goonies.
Parce qu'on a rarement aussi bien filmé une bande de gosses en balade dans leur imaginaire.

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Parce que le cinéma japonais, ce n'est pas que des kimonos, des courbettes sans fin, des samouraïs et des cerisiers en fleur.
Parce que j'ai du mal avec la culture nippone, j'avoue, et que ce film - et d'autres depuis, notamment de Kore-eda - a contribué à faire tomber mes défenses imbéciles.
Parce que ces gosses sont bouleversants, et que la caméra les accompagne dans leur drôle d'histoire comme si elle n'était pas là.

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Parce que Vangelis.

Annotation :

Parce que les insectes, ça peut être cool et hyper cinématographique, en fait.
(Depuis, il y a eu Minuscule qui, à sa manière, a largement confirmé la tendance.)
Parce que la musique de Bruno Coulais métamorphose les images sublimes des réalisateurs en véritable symphonie de la nature, sans pour autant tomber dans la facilité ni les clichés. Et ça, c'est beau.